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Biarritz et Stade Français grands frustrés du week-end

Si la 7e journée du Top 14 a mis fin à l'invincibilité de Toulon, battu à Toulouse (32-9), deux équipes ont connu de cruelles désillusions. Vendredi, malgré 3 essais inscrits en 1ère période et un avantage de (22-7) après 30 minutes de jeu, le Stade Français a été battu sur le fil à Clermont (28-25). Dimanche, la balance a penché en faveur de Bayonne dans le derby basque à Biarritz, sur un dernier coup de pied dans les arrêts de jeu de Boyet (16-15).
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

La fable de La Fontaine du Lièvre et de la tortue a ses confirmations et ses infirmations dans le Top 14. Premier acte vendredi, avec Clermont-Stade Français. Les Parisiens sont partis au coup d'envoi, avec un essai de Warwick sur la première action, en ont inscrit deux autres dans ces quarante première minutes, menant (22-7) après trente minutes. Mais dans la citadelle imprenable d'Auvergne, ils ont fini par baisser la tête, n'inscrivant que trois points en deuxième période et voyant un deuxième drop de Brock James passer entre les perches au bout du temps réglementaire. La défaite (28-25) maintient les hommes de la Capitale en bas de classement, en limite de la zone de relégation.

Destin inverse pour Bayonne, passé juste devant le Stade Français au classement. Dans le derby basque, à Biarritz, comme tous les quatre ans, l'Aviron s'est imposé. D'un fil, et il n'était vraiment pas épais. Menant au score depuis la 11e minute, et le seul essai du match inscrit par Lacroix, les hommes du duo Lanta-Deylaud ont vu passer les Biarrots devant par deux fois, avec des pénalités de Peyrelongue (71e, 77e). Mais à chaque fois, Benjamin Boyet a répondu de la même manière, une dernière faute dans un ruck lui offrant la pénalité de la victoire trois minutes après que la sirène ait retenti. Comme en 2004, comme en 2008, Bayonne remporte le derby en terre hostile, mettant fin à une spirale terrible de quatre défaites de rang, et sortant l'équipe de la zone rouge. A l'opposé, le BO enregistre son 3e revers consécutif, faisant passer son début de saison exceptionnel à un départ correct.

Grenoble dans la peau d'un Européen

Bien évidemment, cette 7e journée aura marqué la fin de l'invincibilité du RCT. Après six victoires, Toulon a chuté lourdement à Toulouse (32-9). Bernard Laporte avait décidé de faire tourner son effectif, sa mêlée en a payé les conséquences en étant dominée, mais les Toulousains ont raté le bonus offensif dans les dernières secondes des arrêts de jeu. Du coup, les Varois ne sont plus seuls aux commandes du Top 14, rejoints par les Clermontois.

Deux confirmations sont intervenues. L'une est très positive: Grenoble n'est plus une surprise. En battant le Racing-Métro (27-13) au stade des Alpes, les Isérois ont remporté leur 4e victoire et se trouvent au milieu des prétendants à l'Europe (Biarritz, Montpellier, Racing, Castres). Les joueurs de Fabrice Landreau occupent la 6e place, la dernière qui offre le ticket pour la H Cup. L'autre est plus négative: la saison sera longue pour Mont-de-Marsan. Malgré des prestations de qualité, les Montois sont toujours bloqués à 0 point après 7 matches. La défaite (15-6) à Aimé-Giral contre l'USAP a amplifié les regrets et la frustration des Landais.

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