Agen: les agresseurs de Tagotago condamnés à de la prison ferme
"Deux policiers municipaux témoins de la scène ont raconté comment, sans explication, l'un des deux a envoyé un coup de poing sans que celui-ci s'y attende", a indiqué à l'AFP Me Édouard Martial, l'avocat du joueur. "Ces témoins ont également raconté comment ils ont été impressionnés par le bruit de la tête heurtant le sol", a-t-il ajouté. Les deux hommes, avaient été interpellés par la police une demi-heure après les faits survenus dans la nuit de samedi à dimanche à 4H00 du matin. Âgés d'une trentaine d'années, ils étaient connus de la justice et l'un d'entre eux était même interdit de territoire en Lot-et-Garonne depuis une précédente condamnation. Ils avaient également interdiction d'entrer en contact l'un avec l'autre. En conséquence, le tribunal les a condamnés à une interdiction de séjour de deux ans en Lot-et-Garonne et à verser des indemnités à l'ailier fidjien.
Le joueur, qui a consulté un neurologue, s'est vu prescrire une journée d'interruption temporaire de travail (ITT). Il a une perte de mémoire consécutive à son KO mais ne souffre d'aucune séquelles. Pour sa défense, un des agresseurs a raconté à l'audience avoir parlé avec le rugbyman, ne rien avoir compris à la discussion mélangeant français et anglais, et, par peur devant sa musculature, lui avoir porté un coup de poing. Leka Tagotago a été autorisé à reprendre l'entraînement sans opposition jusqu'à jeudi et pourrait donc être aligné sur la feuille de match pour la réception du Racing 92 samedi (16H00) pour le compte de la 3e journée de Top 14.
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