Top 14 : coup d'envoi de la saison, sans les internationaux
Eternel favori, titré la saison dernière pour la 18e fois, le Stade Toulousain entend bien jouer encore les premiers rôles. Les départs d'Heymans, Kelleher, Michalak ou Skrela ont été compensés par les arrivées de Beauxis, McAlister, Burgess et Steenkamp. L'équipe semble assez solide pour palier l'absence de nombreux internationaux, mobilisés en Nouvelle-Zélande pendant deux mois.
Finaliste surprise l'an dernier, Montpellier va devoir gérer pour la première fois en parallèle le championnat et la Coupe d'Europe. L'effectif a été renforcé en conséquence.
Bayonne et Toulon ont également embauché du lourd. Le premier pour tenter d'accéder à une première finale depuis 30 ans, le second pour effacer le cauchemard d'une saison 2010-2011 totalement ratée.
Le Stade Français a fait table rase, avec le départ de son emblématique président Max Guazzini, artisan du retour au sein de l'élite en 1998, et de plus d'une dizaine de joueurs. Plus d'une vingtaine de joueurs ont été recrutés, dont des pointures (Contepomi, Kelleher, Sackey, Milloud...).
D'autres clubs ont parié sur la continuité.
Le Racinq Métro, barragiste en 2010, demi-finaliste l'an dernier, a peu recruté cet été. Le Racing sera l'un des clubs les moins pénalisés par les absenses d'internationaux sur la dizaine de matches qui se déroulent en parallèle du Mondial.
A Perpignan, Agen, Biarritz ou encore à Brive, le recrutement a été parcimonieux. Stratégie pour certains, contraintes financières pour d'autres comme Brive, dont le budget est en baisse pour la deuxième saison consécutive.
Gilles Halais, avec agences
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