Six Nations : Les Bleues "ont les crocs", assure Gaëlle Hermet

Comment vous sentez-vous à un peu moins de trois semaines du début du Tournoi ?
Gaëlle Hermet : "On est clairement impatientes. On revient d'un stage de préparation en Espagne et on a clairement hâte de porter à nouveau ce maillot bleu et, surtout, hâte d'affronter les autres nations. C'était un stage de préparation qui a demandé qu'on fasse preuve de beaucoup de caractère, d'intensité et de jeu... Et ça s'est très, très bien passé. Je pense qu'on est toutes très contentes de cette semaine de stage, qui, j'espère, va porter ses fruits. C'était bien de se revoir toutes ensemble, cela nous offre la possibilité de mieux nous connaître sur terrain, de mieux nous préparer et aussi de progresser de saison en saison. Là, ça nous a permis de remettre le pied à l'étrier avant l'Angleterre."

Justement, vous débutez face à une des meilleures nations mondiales. Un gros morceau d'entrée...
GH : "Clairement, notre premier objectif, c'est les Anglaises. Surtout par rapport à la saison qu'on a vécue en 2019. On a vécu pas mal de frustrations, de déceptions face à elles. Là, forcément, 2020, c'est un Tournoi très important. On va essayer de faire un très gros Tournoi des six nations. Surtout avec la Coupe du monde 2021 qui approche. L'Angleterre, c'est le gros morceau des VI nations. On le sait, cela fait plusieurs années qu'on les rencontre. Le Crunch, c'est un match avec une saveur particulière. Clairement, on va avoir les crocs. On a beaucoup d'impatience de les jouer. On se confronte à ce qui se fait de meilleur. Donc, aujourd'hui, si on veut pouvoir rivaliser, il faut être capable de les battre et de commencer par ça, ça va nous mettre dans une bonne dynamique. Il faut qu'on fasse une bonne performance".

L'Angleterre ne vous réussi pourtant pas ces derniers temps. Mais vous aurez aussi l'avantage de recevoir trois fois dans ce tournoi...
GH : "C'est un avantage de jouer trois matches à domicile. On aura le soutien du public, on va sentir l'engouement autour de nous. On sait qu'on devrait avoir des stades à peu près remplis. C'est une chance unique, une opportunité en or. On a vraiment hâte de commencer. Pour l'Angleterre, on a été capables de les accrocher plusieurs fois. Le seul bémol, c'est qu'on n'arrive pas à gagner. C'est ça qui est très frustrant. Il y a toujours un petit truc qui fait qu'on n'arrive pas à concrétiser. On sait qu'on peut rivaliser, qu'on peut les tenir. En novembre, on perd 17-15 dans les dernières minutes. Mais c'était un super match. A titre personnel, je me suis régalée de jouer un match comme ça. En terme d'intensité, de jeu... Maintenant, ce qui serait bien, c'est de concrétiser face à elles".