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La France est "nulle" ? Ça plait à Jacques Brunel

Le XV de France, qui reste sur six tests sans victoire, "n'est pas favori" face à l'Irlande, samedi pour l'ouverture du Tournoi des six nations, a estimé jeudi le nouveau sélectionneur Jacques Brunel. Et ça lui plait bien !
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Jacques Brunel en conférence de presse (CHRISTOPHE SIMON / AFP)

"On va rencontrer une équipe en confiance qui sort d'une année 2017 de qualité (...). On n'est pas favori mais on espère que ces 15 jours nous auront construit un état d'esprit qui va nous permettre de rivaliser", a déclaré l'entraîneur gersois à Marcoussis après avoir annoncé un XV de France rajeuni, avec deux néophytes titulaires (Jalibert, Palis) et quatre remplaçants (Pelissié, Priso, Gomes Sa, Tauleigne) pour affronter le XV du Trèfle. "Je suis très content qu'on ne soit pas bon, nul, mauvais, considéré comme la 5e nation du Tournoi. Cela me va très bien", a dit malicieusement Brunel pour enlever de la pression à son groupe. La France avait terminé 3e du Tournoi 2017, son meilleur classement depuis 2011. Mais elle a ensuite encaissé cinq défaites de rang avant de concéder un match nul historique face au Japon (23-23), ce qui a coûté sa place à l'ex-sélectionneur Guy Novès, limogé fin décembre.

Un France-Irlande déterminant

Pour relancer les Bleus, son successeur mise tout sur l'entrée en matière face à l'Irlande. "Le résultat pour nous sera déterminant. Il peut créer la confiance qui s'est peut-être étiolée sur les derniers mois. Il est clair qu'une victoire faciliterait les choses mais surtout, on veut un contenu de qualité", a insisté celui qui était à Noël encore le manager de Bordeaux-Bègles. "On sait qu'on a une force qu'on n'a pas toujours développée, on va tâcher de la mettre en oeuvre et d'être présent jusqu'à fin du match", a encore déclaré Brunel. "On se doit d'être dans la compétition le plus longtemps possible et si possible jusqu'au bout", a dit l'ex-sélectionneur de l'Italie (2011-2016). "Cela voudra dire qu'on est revenu en Europe rapidement parmi les meilleurs, ou du moins à leur niveau."

Le soutien sans faille de Bernard Laporte

Contrairement à Novès, Brunel peut compter sur un soutien sans faille de Bernard Laporte, dont il fut l'adjoint (2001-2007) à l'époque où l'actuel président de la Fédération était au poste de sélectionneur. "La pression n'est pas tout à fait la même. A cette époque, l'actuel président l'avait, a estimé Brunel. Mais bon, je suis assez serein, confiant, parce que je suis persuadé que le potentiel existe en France, que la qualité est prête à éclore. Samedi, j'espère."
 

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