6 Nations - XV de France: "Maintenant, place aux actes" lance Guirado
- La semaine a-t-elle été longue?
Guilhem Guirado: "Oui, cela a été une longue semaine pour se remettre en question et comprendre certains points à améliorer. J'ai senti le groupe révolté. On a bien préparé le match. J'ai envie qu'on retienne les leçons, qu'on évite de refaire les mêmes erreurs."
- Qu'est-ce qui vous donne confiance?
G.G.: "L'espoir. Un match n'est jamais joué d'avance. L'année dernière, avant ce même match contre l'Angleterre, on partait de très loin et on avait réussi à gagner (22-16). Je peux vous promettre que si on fait les choses dans l'ordre et qu'on arrive bien à se sortir de la pression dans nos 40 mètres, en étant disciplinés, on peut se donner des chances de gagner à Twickenham."
"Si on est là, c'est qu'on y croit"
- Avez-vous de réels motifs d'espérance?
G.G.: "Bien sûr. Si on est là c'est qu'on y croit. On s'est préparé très dur cette semaine pour rivaliser, maintenant place aux actes! Il faudra surtout rivaliser dans les 20 premières minutes, un moment important psychologiquement."
- Est-ce un match comme un autre?
G.G.: "Non, c'est LE match du Tournoi. Je pense que le fait de traverser la Manche et de se sentir sur la terre anglaise rajoute un peu plus de piment."
- La victoire passera forcément par du combat...
G.G.: "Contre les Anglais, ça passe à chaque fois par du combat, et de l'agressivité pure et dure. On est prévenus, on s'est préparés de la sorte, à nous de répondre présent sur le début du match, qui va importer le plus."
D'abord défendre
- Pouvez-vous l'emporter en ne faisant que défendre?
G.G.: "C'est possible, on l'a montré contre l'Irlande l'année dernière, où on n'était pas loin (défaite 15-13). Contre l'Irlande (samedi dernier, 32-20 pour les Angleterre), les Anglais ont beaucoup défendu, mais ont marqué sur leurs deux ballons. Défendre est quand même un secteur clé, encore plus dans le Tournoi. Espérer gagner sans une très bonne défense paraît très compliqué. Après, évidemment qu'il faut être altruiste, savoir garder le ballon et être dangereux. Pour ça, on a encore du boulot, mais encore heureux."
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