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6 Nations : L'Angleterre s'impose sous le déluge en Ecosse

Sous le déluge de Murrayfield, l'Angleterre s'est imposée à l'Écosse au terme d'un match rendu très compliqué par les conditions climatiques (6-13). Le XV de la Rose, très nerveux, ne pourra pourtant pas s'abriter derrière la météo pour expliquer entièrement de nombreuses faiblesses. L'Ecosse, quant à elle, a fait ce qu'elle a pu mais elle a de nouveau été trahie par son joueur le plus emblématique, Stuart Hogg.
Article rédigé par Julien Lamotte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

La pluie ne peut pas tout expliquer. Elle ne peut pas justifier ces turnovers en pagaille, ces passes dans les chaussettes, ces en-avants toute, ces lancers en touche à pile ou face... bref cette bouillie de jeu indigne de la plus vieille affiche du rugby mondial. La Calcutta Cup était pleine de vide. Alors, certes, il pleuvait des hallebardes à Murrayfield, rendant le ballon glissant et freinant les ambitions d'un jeu débridé, si tant est que l'une des deux équipes avait fomenté un tel plan, mais c'est tout de même un argument trop léger pour expliquer un tel non-match.

Le goût de la défaite, que les deux formations avait encore en bouche après la première journée, n'a sans doute pas non plus aidé à se libérer. Mais le fait est que, pendant plus d'une heure, Anglais et Écossais se sont neutralisés dans une sorte de pâté informe. Le XV de la Rose dominait vaguement mais, comme Owen Farrell n'avait pas sa précision habituelle sur coup de pied (3 pénalités laissées en route) le score restait désespérément au niveau de la mer (3-3). 

Un Genge qui déborde

Eddie Jones, dans la foulée de sa place en finale de la Coupe du monde, avait annoncé que l'Angleterre allait essayer de devenir la plus grande équipe de tous les temps. La défaite inaugurale contre la France a douché ses ambitions, la pluie écossaise les a complètement englouties. Mais elle finissait par, enfin, faire une faveur aux Anglais : Stuart Hogg, déjà auteur d'une fameuse boulette face à l'Irlande en n'aplatissant pas un essai tout fait, relâchait cette fois un ballon sur sa ligne d'essai. S'en suivait une mêlée à cinq mètres à l'issue de laquelle le pack blanc envoyait Genge en terre promise (3-10, 70e). 

Une pénalité de chaque côté, en fin de match, ne changeait rien à la donne (6-13). L'Écosse, comme face à l'Irlande, pouvait nourrir bien des regrets et l'Angleterre, malgré la victoire, restait en proie à ses doutes. Des doutes indignes de "la meilleure équipe de tous les temps". 

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