Rugby : un jeu trop dangereux ?
Au rugby, le nombre d'accidents augmente. Les médecins tirent la sonnette d'alarme.
Toujours plus grand, plus fort, plus rapide, l'engagement est total sur les terrains de rugby. Les chocs sont effrayants. Formé au stade français, Maxime Villalongue, joueur de quatrième division a frôlé la mort après avoir subi deux chocs lors d'un match. Sept mois plus tard, sa diction est toujours hésitante. Chaque saison, le nombre de blessés augmente. Dans le top 14 l'élite du rugby les commotions cérébrales ont été multipliées par trois entre 2013 et 2017 passants de 19 à 63 cas.
Le palquage interdit pour les moins de 14 ans
Après un choc, "on doit sortir tout de suite, être évalué et on ne revient que si on va bien, surtout pas le jour même. Jusqu'à 15 jours, trois semaines après avoir subi une commotion, si on en subit une autre, c'est là qu'on peut avoir un syndrome du second impact", explique le neurochirurgien Jean-François Chermann. Dans les écoles de rugby, les entraineurs mettent en avant le jeu plus que l'affrontement, pour éviter que les enfants n'imitent les professionnels. À partir de la saison 2018, les plaquages seront interdits pour les moins de 14 ans, remplacés par le toucher à deux mains.
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