Cet article date de plus de treize ans.

Rugby : le Stade Français sauvé de la relégation

Le Stade Français est autorisé à jouer en Championnat de France (Top 14) la saison prochaine. La Direction nationale d'aide et de contrôle de gestion, réunie aujourd'hui à la Fédération française de rugby, n'a pas prononcé de rétrogradation administrative à l'encontre du club parisien, malgré ses graves difficultés financières depuis la défection d'une fondation canadienne.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

Le Stade Français sauvé in extremis. Lors d'un nouvel examen de son cas, la Direction nationale d'aide et de contrôle de gestion(DNACG), autrement dit le gendarme financier de la Ligue nationale de rugby, a décidé de ne pas prononcer de rétrogradation administrative à l'encontre du club parisien.

Le Stade Français doit ce sauvetage in extremis à l'arrivée au tour de
table de Thomas Savare, PDG de la société Oberthur (fabricant de cartes à
puces). Conformément au plan de sauvetage, il va prendre la présidence du club, en remplacement de Max Guazzini nommé président d'honneur.

Thomas Savare et Max Guazzini ont précisé que tous les contrats signés avec les joueurs, et notamment les nouvelles recrues, seraient "honorés".

On ne connaît pas les détails du montage financier qui a permis de sauver le club. Mais selon certaines informations, la DNACG avait fixé à 13 millions d'euros le montant du capital exigé pour sauver le club.

Le Stade Français était au bord du dépôt de bilan depuis la défection d'une fondation canadienne, la Facem, qui avait promis de devenir son actionnaire majoritaire en injectant 12 millions d'euros dans son capital. Le club a déposé plainte pour escroquerie. Trois personnes ont été mises en examen dans cette affaire.

Les supporters craignaient la rétrogradation du Stade Français en Pro D2,
voire en Fédérale 1 avec retrait de son statut professionnel.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.