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Rugby : le carnet de notes des clubs français

Deux victoires, un nul et trois défaites : décevant.

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
Le joueur de Montpellier Yoan Audrin est plaqué par l'Ecossais Rory Lamont (Glasgow), lors du match entre les deux équipes, à Montpellier, le 17 décembre 2011. (SYLVAIN THOMAS / AFP)

Les clubs français se sont moyennement comportés lors de la 4e journée des poules de la Coupe d'Europe de rugby. Revue d'effectifs :

Encouragements pour Montpellier
Montpellier est décidément maudit en Coupe d'Europe. Pas verni contre le Munster, malheureux à Bath, le club héraultais s'est vu priver du premier succès européen de son histoire à 2 minutes de la fin du temps règlementaire par Glasgow. Dans les derniers instants, Paillaugue aurait pu donner le succès aux siens sur une pénalité, que l'ouvreur montpelliérain a manqué. Le match nul (13-13) ne change rien à l'affaire, les Montpelliérains étant déjà éliminés. Cela dit, on peut saluer leur courage et leur bonne volonté : ils auront plus que tenu leur rang pour leur première participation.

Mention bien pour le Racing
Le Racing Metro n'avait plus rien à jouer dans cette Coupe d'Europe... et c'est le moment qu'ont choisi les joueurs de Pierre Berbizier pour se relancer. Une belle victoire 25-19 chez un autre souffreteux du rugby européen, les London Irish, et le club francilien se redonne un peu de confiance après une série de 9 défaites en 15 matchs, avant d'aborder deux échéances cruciales en championnat, d'abord face au redoutable Agen, puis à Montpellier. L'entraîneur, Pierre Berbizier, avait déclaré vouloir "utiliser ce match pour se reconstruire", c'est réussi. Reste à savoir s'il s'est reconstruit, lui, critiqué dans la presse anonymement par certains de ses joueurs.

Mention passable pour Biarritz
Les Basques restaient sur trois défaites, soit. Les Biarrots avaient perdu en terre italienne, soit. Trévise, c'est quand même la plus redoutable des équipes italiennes, soit. Mais n'empêche. Battre Trévise 29-12, pour une équipe du calibre de Biarritz, c'est normal, logique. Le vent a joué des tours aux Biarrots en première période. Face aux éléments déchaînés, les Basques ont fait le dos rond avant de renverser la vapeur en seconde période, bien aidés par l'expulsion d'un joueur italien en fin de premier acte. Avec le point de bonus arraché à la dernière seconde, c'est encore mieux. Mais la perte d'Imanol Harinordoquy sur blessure ternit ce succès.

Le joueur de Leicester George Skivington se saisit du ballon lors du match face à Clermont, le 17 décembre 2011. (ADRIAN DENNIS / AFP)


Peut mieux faire, Clermont !
Les Auvergnats dominaient leur sujet, sur la pelouse de Leicester, à la pause. Neuf points d'avance à la mi-temps, pour s'effondrer totalement en début de seconde période. Au final, le bonus défensif sauvé sur la pelouse anglaise constitue une bien maigre consolation. Clermont, avec une victoire, aurait pu s'ouvrir une voie royale vers la première place du groupe et une qualification. Patatras ! Les Auvergnats rétrogradent à la 3e place. "Le point du bonus fera peut-être la différence. On est dans une poule très serrée. Il reste deux matchs pour se qualifier", veut croire l'ouvreur David Skrela, interrogé sur Canal+. Pas sûr. Il reste un déplacement en Italie, chez le bon dernier Aironi, et la réception de l'Ulster pour renverser la situation, en priant que les autres résultats lui soient favorables.

Peut mieux faire Toulouse
Les Toulousains avaient réalisé l'exploit la semaine passée contre les Harlequins. Les Anglais leur ont rendu la pareille, dimanche 18 décembre. Des Toulousains volontaires mais brouillons, n'ont pas pesé lourd face à la belle mécanique anglaise. Passes en avant, essais loupés d'un cheveu... les Toulousains peuvent quand même nourrir des regrets en ne finissant qu'avec un bonus défensif (24-31). La qualification n'est pas compromise, mais la première place avec l'assurance de disputer un quart de finale à domicile, un peu.

Bonnet d'âne pour Castres
Les Tarnais, déjà éliminés, venaient à Northampton pour se rassurer sans se blesser. Se rassurer, c'est raté, ne pas se blesser, c'est mieux. La défaite est sévère, 45-0, et on va se dire que les Castrais, après une première période solide (0-3) ont levé le pied en vue du match de Bayonne, la semaine prochaine.

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