Rugby: le carnet de notes des clubs français en Coupe d'Europe
Comme d'habitude, l'élève toulousain rafle tous les lauriers.
Toulouse (vainqueur de Connacht 36-10) 9,5/10
Constant dans l'excellence, le Stade Toulousain est venu tranquillement à bout des Irlandais les moins forts (sur le papier) de cette Coupe d'Europe. Malgré le stade piégeux entouré par la brume décrit par William Servat avant ce déplacement européen (les mêlées ont littéralement "fumé" de sueur tant il faisait froid), les hommes de Guy Novès n'ont pas fait de détail. Il ne manque que le bonus offensif pour que leur bonheur soit parfait : il fallait marquer quatre essais, ils n'en ont mis que trois. Mais le Stade s'impose comme le maître étalon des Français en Coupe d'Europe.
Clermont (vainqueur d'Aironi 54-3) 9/10
Certes, l'exercice n'était pas difficile, mais d'autres s'y étaient cassés les dents l'an passé (Biarritz). Les Auvergnats, malheureux lors du premier match de la H-Cup contre l'Ulster, se sont même payé le luxe de louper des occasions énormes. A confirmer contre un adversaire qui aura vraiment le niveau "Coupe d'Europe".
Biarritz (vainqueur des Saracens 15-10) 8,5/10
Un match de rugby dont le tableau d'affichage est toujours nul et vierge à la mi-temps, c'est suffisamment rare pour être signalé. Non que Biarrots et Anglais manquaient d'intentions offensives, mais ça ne voulait pas rentrer. Après la pause, l'activité incessante de l'ailier américain des Basques Ngwenya et un essai d'ailier d'Harinordoquy permettaient de faire la différence, et de remporter une seconde victoire de la saison, seulement. Mais face au champion d'Angleterre, excusez du peu.
Castres (battu par le Munster 27-24) 4,9/10
Quel dommage! Il s'en est fallu de si peu pour que les Tarnais arrachent un match nul mérité, à l'image de ce qu'avait réalisé Montpellier la semaine dernière face au Leinster. Mais, après une très belle partie, ponctuée d'essais des deux côté, la botte de Ronan O'Gara, l'ouvreur international, faisait la différence dans un drop de la dernière minute. Les Castrais apprennent, dira l'optimiste. Le pessimiste, lui, constatera que les Tarnais sont pratiquement éliminés.
Racing Metro (battu par Edimbourg 48-47) 2/10 (mais note artistique 10/10)
Quand un club mène de 20 points à un quart d'heure de la fin du match, c'est quand même rarissime qu'il soit rejoint, pire, dépassé. C'est pourtant ce qui est arrivé aux hommes de Pierre Berbizier, qui ont eu 20 minutes de feu en première période avant de s'effondrer lamentablement en fin de match. L'apothéose, c'est ce drop manqué de Juan Martin Hernandez alors qu'il était seul, face aux poteaux, à la dernière minute. Hélas, le cuir ne décolle pas et finit poussivement à côté des perches écossaises. Avec 2 défaites en 2 matchs, même avec le double bonus (défensif et offensif) ramené d'Ecosse, ce sera très compliqué de se qualifier pour les quarts de finale.
Pas encore noté: Montpellier, qui se déplace à Bath dimanche à 16h.
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