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Rugby/Europe Les clubs français jouent déjà leur avenir

Les déclarations volontaristes d'avant Coupe d'Europe sont encore fraîches mais la deuxième série de matches va être riche d'enseignements, ce week-end, sur la stratégie à venir des sept clubs français en lice. _ Pour trois d'entre eux, Castres (CO), Racing Métro et Perpignan, une seconde défaite pourrait signifier un repli sur le Top 14. _ Pour les quatre autres, Stade Toulousain, Clermont, Biarritz et Toulon, une deuxième victoire serait déjà un grand pas vers les quarts de finale et une défaite ne serait pas rédhibitoire.
Article rédigé par franceinfo
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  • Comme la semaine dernière, c’est Castres qui ouvrira une le week-end ce soir contre Cardiff.
    _ Mais le trois-quarts centre de Castres, Romain Cabannes, blessé à une épaule, ne jouera pas contre les Cardiff Blues ce soir.

    • Demain, à Colombes, le Racing, premier du Top 14, recevra Clermont, champion en titre.
      Pierre Berbizier, entraîneur du Racing, avait déclaré que son équipe était là pour découvrir “le niveau européen” avec “plaisir et honneur”.
      La défaite 38-22 au Leinster a déjà un peu caché ce “plaisir” dans une poule 2. Avec cette défaite le week-end dernier, leurs chances de qualification sont infimes. Reste “l'honneur” qui devrait suffire à motiver les Lionel Nallet, Sébastien Chabal et autre François Steyn, s'il joue après sa piètre prestation de Dublin.
      Les “Ciel et Blanc” bénéficieront en outre du retour d'un
      véritable ouvreur en la personne de Jonathan Wisniewski.

    Clermont sera privé de Jamie Cudmore, premier joueur
    français tombé sur le front de la discipline sur une rafale de
    dix semaines de suspension.
    Il est cependant improbable que les “Jaunards”, auteurs
    d'une belle entrée face aux Saracens (25-10) et avides d'Europe
    maintenant que le Brennus a été enfin conquis, laissent le
    Racing se refaire une santé aisément.
    _ Une victoire à l'extérieur serait d'autant plus appréciable
    que le Leinster aura fort à faire pour mater les Saracens qui se
    sont eux-mêmes mis dos au mur du prestige en décidant, autre
    événement du week-end, de jouer à Wembley.

    • Northampton se déplacera à Edimbourg demain.

    L'USAP ne rigole pas

    Troisième club français battu le week-end dernier, c'était à LLanelli sur le score de 43-34 et malgré cinq essais marqués, l'USAP revit peut-être le cauchemar européen de l'an dernier. Les Catalans, champions de France en titre, avaient chuté d'entrée à Trévise et ont payé cette défaite toute la saison.
    _ Malgré leur admission en Ligue Celte, malgré le bonus défensif de leur défaite 34-29 face à Leicester, les Italiens peuvent s'attendre à une chaude réception à Aimé-Giral dimanche.

    • Tout aussi chaud sera l'accueil que les Munstermen, battus par les London Irish 23-17, réserveront à Toulon, demain à Thomond Park.
      Il y a sans doute cadre plus agréable pour faire son premier déplacement en Europe mais Toulon sera sur la lancée de sa
      victoire 19-14 sur les Ospreys et Jonny Wilkinson, Joe Van
      Niekerk et Philippe Saint-André savent ce que voyager veut dire.
      Le stade de Rodney Parade à Newport n'a pas une réputation
      aussi sulfureuse et le Stade Toulousain a accumulé une expérience encore plus grande des chausse-trappes européennes au fil de ses quatre campagnes victorieuses en H Cup.
      Les Dragons ne crachent pas non plus un feu d'enfer si l'on
      en juge par leurs quatre défaites en cinq matches de Ligue Celte
      et leur échec 21-13 à Glasgow.
      Les Rouge et Noir, champions en titre et déjà vainqueurs des
      Wasps 18-16 avec difficulté mais sous la pluie, se doivent donc
      d'assurer une deuxième victoire.

    • Le club français le mieux placé serait Biarritz. Les joueurs ont parfaitement entamé leur campagne européenne la semaine dernière. Ils se sont imposés à Bath (12-11).
      _ Dimanche, il faudra tout de même se méfier de l'Ulster, toujours aussi peu maniable à domicile comme à l'extérieur et à l'appétit aiguisé par sa très nette victoire 30-6 sur les Italiens d'Aironi.

    Mikaël Roparz, avec agences

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