Fusion basque: feu vert du Conseil de surveillance de Bayonne
Initialement prévu le 4 juin, ce vote avait été reporté en raison du rachat pas entièrement effectif des actions détenues par l'ancien président et argentier du club, le lunettier Alain Afflelou qui, depuis, a perçu les 910.000 euros manquants (sur 1,8 M EUR au total) de l'association AB Lagunak, entité créée par un groupe de 21 actionnaires dont le président actuel, Manuel Mérin. Au préalable, les deux clubs professionnels ont déposé mardi au greffe du Tribunal de commerce de Bayonne un dossier en vue de "la nomination d'un commissaire à la fusion ou à la scission", "un acte administratif obligatoire", révèle le quotidien Sud Ouest vendredi.
Les assemblées générales extraordinaires décisives
Pour que la fusion soit définitivement actée, il faudra que les deux clubs obtiennent l'aval de leurs assemblées générales extraordinaires respectives, qui se tiendront le 20 juin pour Biarritz, présidée par l'ancien international Serge Blanco, également vice-président de la Fédération française de rugby (FFR), et le 25 juin pour Bayonne. Les pro-fusion devraient en principe être majoritaires dans ces deux assemblées. Reste que la base, surtout du côté bayonnais, reste toujours hostile à tout rapprochement avec le voisin biarrot. Au cours d'une réunion extraordinaire jeudi soir, le Conseil d'administration de l'Aviron Bayonnais omnisports a voté à l'unanimité contre la fusion. A l'issue de la saison passée, Bayonne a été relégué en Pro D2 et Biarritz a échoué dans sa tentative de remontée en Top 14, avec comme conséquence l'absence pour la première fois de l'histoire d'un club basque dans l'élite du rugby français.
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