Biarritz "ne fera pas la fusion" avec Bayonne
"On a décidé, nous actionnaires majoritaires, de ne pas ouvrir de discussions, puisqu'on n'en a eu aucune à ce jour, avec nos amis bayonnais. (...) On entend qu'économiquement, c'est quelque chose qui est plus viable. Mais on sait aussi qu'économiquement, on n'a pas de problème. Notre issue n'est pas le rapprochement. (...) On a pris cette décision et il n'y aura pas de revirement dans les prochaines semaines", a ajouté M. Gufflet, qui a remplacé à la tête du BO l'ancien international Nicolas Brusque, débarqué lundi.
"Pas de points de convergence"
"On a investi, on va réinvestir pour finir la saison, et réinvestir encore la saison prochaine. C'est logique d'avoir du contrôle. Il y a deux mois, on a proposé une coprésidence à Nicolas Brusque, avec moi comme président du directoire et lui président du conseil de surveillance. On voulait avancer avec lui et les historiques, pour qu'il n'y ait pas de rupture. Il y a peut-être eu une mauvaise compréhension, mais on n'a pas réussi à trouver de points de convergence", a expliqué M. Gufflet.
Durant les fêtes de fin d'année, les dirigeants des deux clubs, dont le mariage avait capoté il y a deux ans et demi, avaient repris contact dans le plus grand secret alors que le sujet déchaîne toujours autant les passions au pays Basque. Les présidents de Bayonne ont fini par confirmer la semaine dernière à leurs supporters "réfléchir" à la "création d'une entité rugbystique territoriale".
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