Perpignan élimine le Stade Français, et rejoint Clermont en finale
Une finale inédite. Perpignan-Clermont, ce sera l'affiche de la finale du Top 14, samedi prochain au Stade de France. Les Catalans, six fois champions de France, n'ont plus touché au bouclier de Brennus depuis 1955 ; quant à Clermont, c'est bien simple, il ne l'a jamais remporté. Le match promet, donc...
Après la victoire surprise, hier soir, de Clermont - qui s'est payé le luxe de sortir le tenant du titre, Toulouse (voir article), c'est donc Perpignan qui s'en est le mieux sorti aujourd'hui. Face au Stade Français, les Catalans l'ont emporté 25 à 21.
La rencontre fut âpre. Perpignan a commencé par prendre l'avantage, grâce à une première pénalité réussie par Jérôme Porical.
_ Après un drop de Beauxis, l'arrière perpignanais profitait d'une service de Candelon pour inscrire le premier essai de la partie, malgré un pied sur la ligne ayant échappé à la vigilance de l'arbitre (10-3, 24).
Les Parisiens collaient tant bien que mal au score grâce à une pénalité (sur
trois tentatives) de Lionel Beauxis. Mais les Catalans, en tête à la pause
(13-6) repartaient de plus belle dès la reprise: Mermoz réceptionnait une
chandelle au nez et à la barbe de Mirco Bergamasco pour inscrire le deuxième
essai. Porical transformait (20-6, 49).
Beauxis répliquait quasi immédiatement en inscrivant le premier essai
parisien après une récupération de balle de Marconnet dans un ruck. L'arrière
parisien manquait cependant la transformation mais ajoutait trois points sur
pénalité. Et le centre catalan Maxime Mermoz s'illustrait une nouvelle fois en
perçant la défense parisienne pour amener un essai de Julien Candelon, servi par
David Marty.
Parisse, à peine entré en jeu, inscrivait le deuxième essai parisien pour
relancer les débats. Mais les Catalans sauvaient leur maigre avantage grâce à
une héroïque défense de fin de partie.
Perpignan, qui a inscrit un total de trois essais par Jérôme
Porical, Maxime Mermoz et Julien Candelon, a creusé à deux
reprises plus de 10 points d'écart en deuxième période.
Paris, auteur de deux essais par Lionel Beauxis et Sergio
Parisse, a cependant toujours réussi à se rapprocher pour rester
menaçant jusqu'au bout.
Revenus à quatre points, les Parisiens, longtemps frileux,
ont enfin pris des initiatives en fin de rencontre, trop
tardivement. Un dernier en-avant de Mathieu Bastareaud a mis fin
à leurs espoirs.
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