Les Bleus emportés par une marée blanche
Le stade Vélodrome a vibré hier soir pour les Bleus. Mais tout l’enthousiasme des supporters, qui ont même entonné une Marseillaise à quelques minutes de la fin du match, n’aura pas suffit. Les Français ont plié sous le talent de Néo-Zélandais tout de blanc vêtus.
La rencontre avait pourtant bien débutée. Julien Dupuy ouvre le score à la 3ème minute en réussissant une pénalité. D'emblée, la partie est intense, les joueurs bataillent ferme. Dès la 8ème minute Sitiveni Sivivatu marque le premier essai d’une longue série pour les Blacks. Dan Carter est présent derrière pour le transformer. Le deuxième ligne est sans conteste l’homme du match, présent sur toutes les actions.
Un match trop physique
Les Français n’ont pas le temps de souffler. Ils tentent de prendre de l’air en bottant en touche. La sanction est d’abord physique, les hommes de Marc Lièvremont ne suivent pas la cadence. A partir de la 32ème minute et de l’essai de Kaino, les Français ne recolleront plus au score (voir notre minute à minute).
De retour du vestiaire après la mi-temps, Julien Dupuy manque une pénalité. Pied de nez cinq minute plus tard, Dan Carter réussit la sienne. C’est une démonstration de la part des Blacks, une classe d’écart sépare les deux équipes. Les Français restent à l’affût et ne lâchent pas, mais rien n’y fait.
Une défense néo-zélandaise très solide
Les esprits s’échauffent à dix minutes de la fin, quand quelques joueurs en viennent aux mains. Le Néo-Zélandais Owen Franks écope d’un carton jaune pour un mauvais geste dans la dernière mêlée. Les Blacks transforment deux nouveaux essais dans cette seconde période.
Les mines sont dépitées quand l’arbitre siffle la fin de la rencontre. Le capitaine des Bleus Thierry Dusautoir concède que son équipe n’a jamais trouvé la solution face à la défense néo-zélandaise. “ On avait quand même les moyens de faire autre chose... il aurait fallu qu’on soit beaucoup plus agressifs. ”
Cette rencontre sonne le glas de la série de victoires de l’équipe de France. Les All Blacks ont envoyé un signal fort à deux ans de la coupe du monde, qu’ils accueilleront sur leurs terres.
Julie Koch
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