France - Angleterre : Grand Chelem en vue pour les Bleus
Quoi de plus beau que de finir ce tournoi face à son meilleur ennemi ? Quelle plus belle affiche pour le XV de France que d’affronter l’Angleterre pour inscrire un neuvième Grand Chelem à son palmarès?
_ Ce soir, quoiqu'il arrive, la France fêtera sa 25e victoire dans le Tournoi des six nations. Déjà une belle récompense pour célébrer les cent ans des Bleus dans cette compétition. C'est en effet en 1910 que la France a rejoint le Pays-de-Galles, l’Irlande, l'Ecosse et Angleterre donc. (L'Italie viendra s'amuser avec cette joyeuse bande en 2000).
Mais gagner le tournoi sans battre l'Angleterre parait impensable pour les Français qui rêvent de Grand Chelem depuis le troisième match et la victoire face au Pays de Galles (26-20). Une troisième victoire d’affilée qui a tout débloqué pour les Bleus. Ils ne l'avaient jamais fait depuis la prise de fonction de Marc Lièvremont à la tête de l'équipe il y a 2 ans.
_ La balade face à l’Italie la semaine dernière (46-20) n’a fait qu’accentuer les envies françaises. Marc Lièvremont le confirme d'ailleurs : ne pas décrocher le Grand Chelem serait "une déception ".
Les Français largement favoris
L'entraîneur du XV de France se souvient aussi de ce revers infligé par l'Angleterre l'an dernier dans le tournoi (défaite 10-34). Une humiliation, un "scénario catastrophe", un "mauvais souvenir" qu'il faudra effacer ce soir, histoire de devenir la meilleur équipe de l'hémisphère nord. "Un amour vache" entre deux équipes, souligne Imanol Harinordoquy qui ne cache sa "rancune" face à un adversaire historique.
Sur le papier les Français partent largement favoris. Le groupe des 23 victorieux de l'Italie a été reconduit. Seul changement : Mathieu Bastareaud a été rappelé de préférence à David Marty au poste de centre.
_ Les Anglais ont eux cette année un parcours chaotique. Ils ont perdu à domicile face à l'autre grand rival, l'Irlande (16 -20) et fait match nul le week-end dernier face à l'Ecosse (15-15). "Nous n'avons pas la foi", reconnait le sélectionneur anglais Martin Johnson.
Pas question toutefois de vendre la peau de l'ours anglais avant de l'avoir battu, soulignent la totalité des joueurs français. Le XV à la Rose promet quoiqu'il arrive un rude combat physique. Combat que Mathieu Bastareaud est prêt à relever : " On n'est pas là pour se faire des câlins sur le terrain ".
Baptiste Schweitzer, avec agences,
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