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Finale du Top 14 : Toulouse – Montpellier, le choc des extrêmes

D’un côté un Stade toulousain plus que centenaire, auréolé de quatre Coupes d’Europe et 17 titres en championnat. De l’autre, Montpellier Hérault Rugby, club fondé il y a 26 ans et encore vierge de titres. _ Ce soir, l’un ou l’autre recevra le Bouclier de Brennus, que Clermont a laissé échapper la semaine dernière en perdant sa demi-finale face à Toulouse.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France © REUTERS / Pascal Rossignol)

Sur la pelouse du Stade de France, Toulouse aligne une belle brochette d’internationaux, sur toutes les lignes. A commencer par le capitaine de l’équipe de France, Thierry Dusautoir, le talonneur William Servat, le deuxième ligne Romain Millo-Chluski, et le numéro 8 Louis Picamoles.
_ Sur les lignes arrières, l’ouvreur David Skrela, les ailiers Maxime Médard, peut-être Vincent Clerc s’il est déclaré apte, ainsi que l’arrière Cédric Heymans, sont tous sélectionnés pour la Coupe du monde.

Toulouse, c’est aussi Guy Novès, le maître des entraîneurs français, à la tête du club depuis 1989. Vingt-deux années à construire la patte toulousaine : un style sans pareil basé sur le mouvement, la vitesse et le soutien, un pack redoutable et une défense imperméable.

En demi-finale la semaine dernière à Marseille, les Toulousains ont donné la leçon au champion en titre, Clermont, battu 29 à 6. Pendant ce temps, Montpellier bataillait face au Racing-Métro.
_ Pas étonnant que les entraîneurs du Top 14, interrogés par Midi Olympique, aient fait de Toulouse leur favori à 91%.

Solidarité du groupe

Ses 9% de chances, Montpellier les doit avant tout à la solidarité du groupe – apanage des clubs sans grades – décuplée par le brio de son parcours cette saison, et la soif de reconnaissance de ses joueurs.

Du côté des hommes, deux joueurs sortent du lot : François Trinh-Duc, ouvreur numéro un du XV de France, et le troisième ligne Fulgence Ouedraogo. Ce dernier, qui porte le brassard de capitaine, est toutefois incertain pour la finale. Il est apparu vendredi sur la pelouse du Stade de France le bras emprisonné dans un énorme plâtre à la suite d’une fracture d’un métacarpe à la main droite.

Les hommes de Fabien Galthié disputent la première finale de championnat de France de leur histoire. Et ils ont prouvé, lors de leur demi-finale gagnée sur une pénalité à la dernière minute face au Racing, que rien ne pouvait entamer leur détermination.

Gilles Halais, avec agences

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