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Finale du Top 14: la 11ème tentative de Clermont

Face à Perpignan, Clermont va tenter ce soir de vaincre la malédiction. De conquérir enfin, après onze finales, un premier titre de champion de France. Mais Perpignan, champion en titre, n’est pas prêt à céder le terrain. Deux motivations qui ont toutes les chances de produire un match explosif sur la pelouse du Stade de France.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 12:26

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Le poids de l’histoire. Les dix tentatives clermontoises infructueuses de décrocher le titre donnent à cette rencontre une certaine solennité. D’ailleurs l’entraîneur catalan ne pavoise pas. Il se méfie même de cette frustration des joueurs de Clermont qui ont essuyé trois défaites consécutives en finale.

Mais Perpignan ne leur fera pas de cadeau pour autant. "Il y a un climat ambiant qui ferait que l’on voudrait enfin récompenser Clermont au prétexte qu’ils ont perdu dix finales (depuis 1936). Ce n’est pas grâce aux jetons de présence que l’on a le droit de toucher au gâteau", a averti le manageur de l’Usap, Jacques Brunel.

Un gâteau sévèrement disputé

L’atout perpignanais: la solidarité d’un groupe dont onze des joueurs ont été formés au club. Clermont dispose de son côté de sept internationaux qui ont participé au Grand Chelem du XV de France dans le dernier Tournoi des Six Nations. Le duel entre Nicolas Mas, pilier droit de l'équipe de France et capitaine de Perpignan, et Thomas Domingo, pilier gauche et valeur montante de Clermont et de l'équipe nationale, vaudra son pesant de poussée.

Dans les lignes arrières, Perpignan comptera sur sa paire de centres Maxime Mermoz et David Marty et sur son arrière Jérôme Porical, héros de la finale 2010, pour saisir la moindre occasion. Clermont aura pour atouts Aurélien Rougerie, Julien Malzieu et Napolioni Nalaga, moins en verve cette saison mais il faut toujours se méfier du Fidjien qui sommeille.

Perpignan en force dans les tribunes. Pas moins de neuf TGV ont été nécessaires pour transporter les supporteurs de l’USAP. Le club a vendu l’intégralité des 10.500 places qui lui étaient allouées.

Caroline Caldier avec agences