Top 14 : le Stade Français s'impose dans la douleur face à Toulon
Le Stade Français peut (un peu) respirer dans ce début de saison calamiteux en Top 14. Vainqueurs sur le fil des Toulonnais, les hommes de Heyneke Meyer ont donné du sursis à leur coach sud-africain, en danger depuis l'ouverture de cette nouvelle cuvée du championnat de France.
Des Parisiens dominateurs mais fébriles
Les Parisiens ne sont pas guéris pour autant et ont fait preuve à la fois de fébrilité devant pour enfoncer la défense de Toulon, et de maladresse en défense, aboutissant à un essai de Savea après une interception, qui les a fait passer derrière (23-16) juste après la pause. Mais l'essai de l'arrière Kylan Hamdaoui, après que le poteau a renvoyé le drop de Morné Steyn (33-30, 73e), a montré les ressources de caractère du Stade Français, une semaine après le naufrage à Brive (46-16).
Dominateurs, les Parisiens ont cédé sur presque toutes les rares incursions de Toulon, montrant encore la fragilité de leur défense, de loin la pire du Top 14. Mais Sekou Macalou a d'abord réussi à remettre ses équipiers sur de bons rails, notamment sur son deuxième essai, où il a enrhumé tout seul Ikpefan près de la touche pour revenir à égalité (23-23, 47e). Puis, après la réalisation de Lakafia pour Toulon alors qu'il restait dix minutes à jouer (30-26), c'est Hamdaoui qui a endossé le costume le sauveur.
Les jeunes sauvent les Franciliens
Dans une très jeune équipe parisienne, ce sont donc deux joueurs de 24 ans, avec un peu plus d'expérience, qui ont su débloquer la situation. Le buteur Morné Steyn, 35 ans, a aussi contribué au succès des siens en marquant tous ses coups de pieds en première période, même s'il a été moins en réussite ensuite, avec deux drops manqués.
Les Toulonnais, qui ont montré peu de chose de leur déplacement dans la capitale, restent englués au milieu du classement. Le Stade Français est toujours dernier avec trois points de retard sur Brive et Agen, chez qui il se déplace la semaine prochaine.
Voir sur Twitter
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.