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Palisson forfait contre le Japon

L'arrière-ailier du XV de France Alexis Palisson , victime d'une micro-déchirure à une cuisse, sera sans aucun doute forfait pour le premier match du XV de France en coupe du monde le 10 septembre contre le Japon. C'est ce qu'a indiqué lui même le joueur avant la séance d'entrainement des Français près d'Auckland. "Palisson ne jouera sûrement pas le match face au Japon", a confirmé l'entraîneur des arrières tricolore, Émile Ntamack, bien démuni.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

L'équipe de France n'en a pas fini avec les blessures. Après avoir dû livrer un contre-la-montre pour plusieurs blessés de longue date (Mermoz, Barcella, Servat, Rougerie) et que l'un d'entre eux n'ait pas pu arriver à temps pour s'envoler pour la Nouvelle-Zélande (Domingo), le staff tricolore doit encore faire face aux absences. Si le centre perpignanais Maxime Mermoz, de nouveau blessé lors du premier match contre l'Irlande en août, sait depuis quelques jours qu'il ne pourra pas jouer le premier match contre le Japon, un deuxième élément des lignes arrières manquera: Alexis Palisson. Très en jambes durant toute la préparation, l'ailier a été victime d'une micro-déchirure du psoas droit lors d'une accélération à l'entraînement. Ce muscle fléchisseur de la cuisse sur le tronc l'empêchera donc d'être présent contre les Nippons: "Palisson ne jouera sûrement pas le match face au Japon", a confirmé l'entraîneur des arrières tricolore, Émile Ntamack, lors d'un point presse. "Nous allons voir comment évolue la blessure mais nous ne prendrons aucun risque. Cette blessure le contraint à la récupération et aux soins", a-t-il ajouté.

"Cette blessure nous restreint encore l'équipe derrière. On va s'adapter. Il faudra être vigilant pour ne pas avoir d'autres bobos derrière. On ne pourra pas se le permettre", a ajouté Ntamack. Sans Mermoz, sans Palisson, et après l'exclusion non remplacée de Yoann Huget, sans oublier que Damien Traille vient juste de reprendre les entraînements après une contusion à un genou, Marc Lièvremont se retrouve avec seulement Maxime Médard, Vincent Clerc et Cédric Heymans pour occuper les ailes de l'attaque tricolore et le poste d'arrière. Quant au centre, Estebanez, Marty, Rougerie et pour dépanner Skrela ou Trinh-Duc, voilà les seules options. Avant même de débuter la compétition, c'est un peu juste. "Maxime Mermoz et Damien Traille sont sur le retour, ça va de mieux en mieux. Seront-ils prêts ? Cela voudrait dire qu'ils seraient à cent pour cent, ne serait-ce que demain (dimanche) ou lundi et ils ne le sont pas. Ca rend difficile leur participation, même s'il y a du mieux de leur côté". C'est d'autant plus juste qu'il reste une semaine d'entraînement, durant laquelle la moindre nouvelle blessure obligerait certainement le staff à revoir ses plans.

Cela n'a pas empêché l'équipe de vivre avec gourmandise la traditionnelle cérémonie de bienvenue à Auckland. Les Français, en costume, ont été accueillis sous un chapiteau par un karanga, rugueux appel de bienvenue maori, suivi de chants et d'un vibrant haka, danse maorie qui précède par ailleurs chaque rencontre de l'équipe des All Blacks, exécuté par une quarantaine de membres, principalement féminins, de la tribu Ngati Whatua o Orakei (région d'Auckland). Après plusieurs chants et discours en maori, la délégation française a entonné la chanson "debout les gars" de Hugues Aufray, emmenée par l'ambassadeur de France qui a légèrement modifié le texte et ravi l'assistance francophone en lançant: "on va faire un 14 juillet le 23 octobre", date de la finale de la Coupe du monde. Les Français ont ensuite quitté leurs sièges où ils patientaient silencieusement pour recevoir les traditionnelles capes et sacrifier au rituel du hongi, le salut maori exécuté nez contre nez.

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