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Mondial-2023: la FFR dépose son dossier de candidature

La Fédération française de rugby (FFR) remettra jeudi à Dublin à World Rugby, la Fédération internationale, son dossier de candidature à l'organisation de la Coupe du monde 2023, première étape d'un processus qui s'achèvera le 15 novembre par le choix du pays organisateur. Elle a déjà rendu public lles neuf stades retenus pour accueillir les matches (Lille, Bordeaux, Nantes, Toulouse, Marseille, Nice, Lyon, Saint-Etienne et Saint-Denis).
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
Claude Atcher dirige la candidature française  (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Neuf villes choisies, Paris et Lens écartées

Dans la liste remise aux organisateurs figurent donc ces neuf villes ci-dessus; une liste dont Lens a été écartée, de même que Paris, ce qui est plus surprenant. Le comité de candidature souhaitait retenir le Parc des Princes mais n'a pu obtenir l'accord de la mairie de Paris, liée par une convention d'occupation à QSI, le propriétaire qatarien du club de football du Paris Saint-Germain opposé à la tenue de matches de la Coupe du monde 2023 dans le stade. La possibilité de se rabattre sur Jean-Bouin n'a pas été creusée. La ville de Paris, même si elle n'accueillera pas de matches, a néanmoins été retenue comme ville hôte de la compétition.

Une compétition dont la FFR a donc posé les premiers jalons à travers cette candidature.  Élu président de la Fédération en début d'année, Bernard Laporte a fait de Mondial-2023 une de ses priorités. Après quatre mois et demi de travail, la conclusion de ce projet tient en 810 pages abordant tous les points du dossier. "On est assez fier car il s'est passé des moments où on s'est posé la question de savoir si atteindrait nos objectifs" a déclaré Claude Atcher, directeur de la candidature de la France, qui a déjà organisé la compétition en 2007.


Le dossier est donc ficelé, bien que le consortium du Stade de France, qui doit accueillir au minium sept matches dont celui d'ouverture et la finale, ne soit pas encore tombé d'accord avec l'Etat sur les compensations financières en contrepartie de la perte de chiffre d'affaires pendant la compétition. Mais cela devrait être rapidement réglé; le dossier n'étant pas "impacté" par ce sujet". 

 Argent, stades et expérience -

Selon Atcher, la France possède trois points forts par rapport à ses concurrents, l'Irlande et l'Afrique du Sud. D'abord la qualité et la capacité importante des stades (2,6 millions de spectateurs, dont 336.000 places d'hospitalités), dont huit ont accueilli l'Euro-2016 de football. Ensuite l'argent que rapporterait l'événement à World Rugby: 500 millions d'euros, via la redevance (137,6 M EUR), les hospitalités, le merchandising ou encore les droits télévisuels.La Coupe du monde 2015 en Angleterre avait rapporté à titre d'exemple 300 M EUR à World Rugby, plus que toute autre. Enfin "l'expérience de la France dans l'organisation et la préparation d'évènement sportifs".
Le directeur de la candidature française, qui a multiplié des derniers mois en compagnie de Laporte les déplacements pour vanter auprès des votants les mérites de la France, estime donc que le retard pris sur l'Irlande a érté rattrapé.

 
Ce travail de lobbying se poursuivra jusqu'au 15 novembre, date du vote à Dublin, précédé le 25 septembre du grand oral de présentation et le 16 octobre des lettres de recommandations de World Rugby, qui désignera alors le dossier lui ayant fait la meilleure impression.

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