Mondial 2023 - Guy Novès : "magnifique récompense pour le rugby français"
"Pour les jeunes ou les anciens qui ont travaillé énormément pour y arriver, c'est époustouflant. C'est une magnifique récompense pour le rugby français et pour tous ceux qui ont transpiré pour obtenir ce résultat. Oui, je suis ravi pour la suite", a déclaré Novès, interrogé après avoir annoncé une équipe inchangée pour affronter l'Afrique du Sud samedi au Stade de France.
La France a obtenu mercredi à Londres l'organisation de la Xe Coupe du monde à l'issue d'un vote à deux tours face à l'Afrique du Sud, pourtant recommandée par World Rugby dans un rapport d'évaluation divulgué le 31 octobre, et l'Irlande. C'est la seconde fois, après 2007, que la France est choisie pour accueillir la Coupe du monde. "C'est fabuleux pour tous ceux qui vont y participer. L'événement en soi, quand on est loin de son pays, est déjà énorme. Alors quand on a la chance de le vivre sur son propre terrain... c'est quelque chose de capital pour un sport comme le nôtre", a ajouté l'ex-manager du Stade Toulousain.
Les joueurs ne se projettent pas
"C'est dans un bout de temps", a commenté le centre Damian Penaud, âgé de 21 ans et qui peut pourtant envisager d'y participer. "Chaque année, l'équipe de France change, il y a de nouveaux visages. C'est compliqué d'y rester, cela passe par beaucoup de travail, de sacrifices", a répondu le Clermontois, qui n'a pas gardé de souvenir de 2007, plus attiré alors par le foot. "Il ne faudra pas se ridiculiser, pas comme les Anglais il y a deux ans", a souligné le fils de l'ancien ouvreur du XV de France Alain Penaud. Éliminée pour la première fois dès la phase de poules, l'Angleterre était devenue le premier pays hôte à subir pareille humiliation.
"C'est une belle chose pour le rugby français, qui va faire du bien à tout le monde et surtout aux petits de l'école de rugby", a abondé le deuxième ligne Paul Jedrasiak. "Moi, en 2007, j'étais devant ma télé. Forcément, cela donnera envie à certains petits rugbymen", a ajouté cet autre Clermontois, âgé de 24 ans mais qui a également refusé de se projeter. "Je ne sais pas si j'y serai, c'est encore très loin. J'essaye d'être en forme tous les week-ends, je ne vise pas à long terme. Il y en a une avant (en 2019, NDLR) qui est importante aussi", a souligné Jedrasiak.
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