Les Bleus de retour sur terre
Cela faisait si longtemps que Julien Bonnaire en connaît également un rayon. Il était présent à Cardiff voici quatre ans pour vaincre les All Blacks avant de sombrer contre l'Angleterre en demi-finale. Meilleur joueur français depuis le début de la compétition, le Berjalien de filiation mais Clermontois d'adoption est l'homme idéal pour ne pas s'enflammer: "Je n'avais pas envie que ça soit mon dernier match de Coupe du monde. J'avais envie de continuer l'aventure et elle continue. Il reste deux matches pour arriver au sommet, ce n'était qu'une étape. On reste concentré sur l'objectif d'être champion. On sait par quoi ça passe, il y a beaucoup de sacrifices à faire sur le terrain. Il faut s'en donner les moyens mais je crois qu'on en a les moyens et le potentiel. Ne nous posons pas de questions, continuons à nous faire plaisir comme aujourd'hui (samedi), pas forcément en touchant beaucoup de ballons mais en étant dur à l'impact. C'est aussi ça le rugby. C'est surtout ça." Pour sa 69e sélection, il affrontera pour la septième fois le Pays de Galles, "une équipe qui envoie énormément de jeu avec des joueurs de talent. Mais peu importe qui on a en face de nous".
Dans son esprit et sans nul doute celui de ses coéquipiers, la semaine passée, les affres de la défaite contre les Tonga, restent encore très présents dans la tête: "On a été concentré toute la semaine. On était forcément très déçu, très frustré par rapport à ce match, par rapport à tous ces gens qui sont venus pour nous, qui pour certains ont économisé depuis quatre ans pour pouvoir se payer ce voyage, et les gens restés à la maison qui nous regardaient. On avait envie de leur montrer le vrai visage de l'équipe de France". Pas forcément celui des Bleus historiques, Marc Lièvremont appelant son groupe "à écrire sa propre histoire".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.