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Le Haka, symbole absolu

Durant les six semaines de la Coupe du monde, nous vous faisons découvrir pourquoi les Néo-Zélandais sont considérés, depuis trente ans, comme les meilleurs du monde. Joueurs, stades, culture, voici tout ce qui a fabriqué la légende des All Blacks à travers le temps.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
Le traditionnel haka des All Blacks

Popularisé par les All Blacks et désormais mondialement connu, le haka trouve source dans la culture maori. La légende raconte que vers 1820, un chef de tribu avait trouvé refuge dans une autre tribu pour échapper à ses ennemis, et lorsque ceux-ci sont passés sans le voir, il cria son bonheur d'être en vie. C'est pour cela que les paroles du haka font apparaitre ces mots: "Je meurs, je meurs, je vis, je meurs, je meurs, je vis, voici l'homme chevelu qui a fait briller le Soleil à nouveau pour moi". Cette danse traditionnelle a été portée pour la première fois par l'équipe de rugby en 1884, lors d'une tournée en Nouvelle-Galles du Sud, mais il s'appelait alors le "Ake ake kia kaha". Ce n'est qu'en 1905, lors de la tournée en Europe des "All Blacks Originals" que le haka est devenu le "ka mate".

Venant de la tribu Ngâti Toa, cette danse n'a été réalisée par les joueurs que lors de leurs tournées à l'étranger, avant d'être systématisée lors de la première Coupe du monde, en 1987. Ce n'est d'ailleurs qu'à cette époque que les joueurs sont fortement incités par les anciens des tribus à réaliser la chorégraphie correctement, alors que jusque-là, ils se contentaient souvent de se taper sur les cuisses et de sauter en l'air. C'est pour cela qu'il a longtemps été appelé le "haka des Pakehas", c'est-à-dire le haka des blancs. Depuis, c'est toujours un Maori qui conduit le haka. Il s'agit de Piri Weepu lors de cette Coupe du monde.

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