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La France passe l'examen avec quelques ratures

Même s'il a remporté son dernier match de préparation contre l'Ecosse avant le début de la Coupe du monde (19-16), le XV de France ne s'est pas rassuré à quelques jours de débuter sa campagne face à l'Italie le 19 septembre prochain.
Article rédigé par Julien Lamotte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

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Au moins ils n'avaient pas bluffé. Quand les Français avaient déclaré qu'il ne fallait pas attendre monts et merveilles en termes de jeu pour ce dernier match de préparation, c'était vrai. Les Bleus, de nouveau en Rouge, ont décidé de s'en tenir au plan de jeu et de privilégier la puissance physique et la conquête. De ce côté, les hommes de Philippe Saint-André semblent au point. En dépit d'un déficit de vingt kilos dans le pack, les avants français ont assuré contre leurs homologues écossais. Mais, hormis la densité du combat, les spectateurs du Stade de France n'ont pas eu non plus des myriades d'occasions de s'enflammer.

Frederic Michalak manque la première pénalité mais sa deuxième tentative permet aux Français d'égaliser après l'ouverture du score de Laidlaw (3-3, 18e). Rebelote quelques minutes plus tard, l'ouvreur tricolore répond de nouveau au demi de mêlée écossais (6-6, 31e). A chaque fois, c'est Thierry Dusautoir, de retour de blessure et donc en manque évident de rythme, qui concède la faute. La responsabilité du troisième ligne et capitaine du XV de France n'est toutefois pas engagée sur la troisième pénalité accordée aux Britanniques. Papé, juste avant la pause, est pris par la patrouille et Laidlaw redonne l'avantage aux siens (6-9, 40e).

Fofana et Papé touchés

A la reprise, Fred Michalak ramène la France à hauteur (9-9, 44e) et les intentions de jeu ont l'air un peu plus ambitieuses. Seulement, cela s'arrête au stade des intentions puisque les partenaires de Dusautoir manquent de nombreuses transmissions face à la défense agressive du XV du Chardon. Et quand ça passe, il y a soit un en-avant, comme sur cette passe de Bastareaud pour Fofana en première période, soit un retour décisif de Maitland dans les pieds de Huget après une percée une nouvelle fois électrique de l'ailier toulousain (50e). Autre coup dur, la sortie sur blessure de Pascal Papé, touché au genou quelques minutes plus tard, et qui fait suite à celle de Fofana, souffrant de la cuisse gauche (35e).

Heureusement pour le XV du Coq, Scott Spedding redonne un peu le sourire à ses coéquipiers en passant une pénalité d'un coup de pompe depuis la ligne médiane (12-9, 59e). Mais, au plus fort de la domination des locaux, l'Ecosse plantait un contre terrible. Un long coup de pied à suivre, Seymour qui prend l'avantage sur Spedding à la course et voilà les hommes de Vern Cotter qui prennent l'avantage au score et plongent les Rouges dans le doute (12-16, 62e).

L'essai de Seymour en vidéo :

L'essai de Tommy Seymour (Ecosse)

Mais, même sans briller, cette équipe de France ne cède jamais à la panique et c'est bien l'une des grandes forces sur lesquelles il faudra bâtir en Angleterre. La rentrée de Rémi Talès est à ce titre déterminante. Une passe intérieure pour Nakaitaci, enfin arrivé lancé, et les Bleus se libèrent enfin (19-16, 73e) ! Ils auraient pu se faire rattraper au score dans les ultimes secondes mais les Ecossais, au lieu de tenter la pénalité qui aurait pu leur permettre de décrocher le nul, jouent le jeu jusqu'au bout. Leur panache n'est pas récompensé et les Tricolores peuvent partir en Angleterre sur une victoire. Par les temps qui courent, c'est toujours ça de pris. 

L'essai de Nakaitaci en vidéo : 

L'essai de Noa Seru Nakaitaci (France)

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