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Jones, au nom du Tout puissant

Durant les six semaines de la Coupe du monde, nous vous faisons découvrir pourquoi les Néo-Zélandais sont considérés, depuis trente ans, comme les meilleurs du monde. Joueurs, stades, culture, voici tout ce qui a fabriqué la légende des All Blacks à travers le temps.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
Le Néo-Zélandais Michael Jones lors de la Coupe du monde 1991

Avec son mètre quatre-vingt-cinq et ses 98kg, La'auli Michael Jones fait partie de ces forces de la nature. D'origine samoane, sélection avec laquelle il a disputé un match en 1986, il a été l'un des troisièmes lignes les plus marquants de l'histoire. Avec sa mâchoire carrée, c'était un perce-muraille et un défenseur exceptionnel, un homme collant au ballon et mettant une pression permanente sur la charnière adverse. Cinquante-cinq fois international, il est entré dans la légende en étant le premier marqueur d'essai de l'histoire de la Coupe du monde, en 1987, avant d'en inscrire un nouveau pour contribuer largement au premier ets eul sacre néo-zélandais cette même année. Mais Michael Jones n'était pas seulement un joueur. C'était un homme, et un homme pieux, dont les convictions religieuses l'ont conduit à ne jamais disputer de match le dimanche. Une décision revendiquée et jamais démentie, même lorsqu'il s'est agi de rater la demi-finale de la Coupe du monde 1991 contre l'Australie (défaite des All Blacks) ou d'être carrément mis de côté lors de la Coupe du monde 1995, trop de matches ayant lieu le jour du Seigneur. Homme de principe et joueur de talent, il est revenu à ses origines, après sa carrière, pour entraîner la sélectionne samoane entre 2004 et 2007, son équipe ne finissant que quatrième de son groupe, derrière les Tongiens. Fier comme tous les Maoris, cet échec l'a mené à la démission.

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