Jack White (Montpellier) courtise le XV de la Rose
Stuart Lancaster est pour l'instant toujours le titulaire du poste, mais après l'élimination du XV de la Rose de "sa" Coupe du monde avant même les quarts de finale - une humiliation historique - son avenir semble plus que jamais en suspens.
"L'Angleterre a tout pour elle, en termes de ressources, de joueurs et d'histoire", a estimé White, qui a guidé l'Afrique du Sud au titre mondial en 2007. "Quand j'étais sélectionneur des Springboks (2004-2007, ndlr), j'ai été démarché pour déposer une candidature pour le job de Rob Andrew (directeur du haut niveau, ndlr). Puis, ils m'ont contacté avant de nommer Martin Johnson (sélectionneur de 2008 à 2011, ndlr) puis Stuart Lancaster (depuis 2012, ndlr)", a indiqué le Sud-Africain. "Mais à chaque fois, ils ont préféré prendre des Anglais. Généralement, (me contacter) est utilisé pour donner aux autres candidats un peu de crédibilité", a déclaré White, qui est arrivé dans l'Hérault il y a moins d'un an.
Selon l'entraîneur du MHR, depuis 2003 et un premier sacre mondial, l'Angleterre a enclenché "la marche arrière". "Ils ont atteint la finale en 2007 mais c'était un peu le foutoir. En 2011 ils ont été sortis tôt (en quarts, ndlr) et en 2015 encore plus tôt. Pour une grande nation de rugby comme l'Angleterre, être 8e nation mondiale n'est pas acceptable." White a donc plaidé pour le recrutement d'un sélectionneur expérimenté car "le rugby international ne doit pas être un tremplin pour les entraîneurs. Les trois dernières Coupes du monde l'ont montré: si votre sélectionneur n'a pas d'expérience internationale, ce sera toujours le même résultat à la fin", a-t-il prévenu.
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