Gatland: "Une marge énorme"
- Aviez-vous récupéré de l'émotion de votre élimination la semaine dernière en demi-finale face à la France ?
Warren Gatland: "Ce qu'on retiendra de ce match, c'est qu'on n'a peut-être pas su contenir notre émotion comme on avait su le faire durant la compétition. On a réalisé une performance un peu en-dessous de ce qu'on était capable de faire. C'est une des meilleures équipes du monde, un score serré, on a réussi à marquer deux essais, on a été une des meilleures défenses. On est déçu mais il faut retenir le positif de ce tournoi, ce qu'on a réalisé et la manière dont on a progressé en équipe."
- Quelle marge de progression possède ce groupe composé de nombreux jeunes ?
WG: "Une marge énorme, ils ont appris beaucoup. On a joué sept matches en sept semaines, en plus des matches de préparation. Les joueurs ressortiront plus forts de ces expériences. On a ressenti qu'il nous manquait Adam Jones (pilier, blessé) en mêlée, (le troisième ligne) Sam Warburton en raison de sa suspension (après un carton rouge contre la France) a été une grosse perte et aussi lors deux derniers matches un des jeunes joueurs qui a le plus progressé: (l'ouvreur) Rhys Priestand. C'est un joueur d'avenir. Mais les Australiens ont bien joué, ils méritent leur victoire."
- N'avez-vous pas le sentiment qu'une nouvelle fois votre manque de réussite dans les tirs au but a été fatal ?
WG: "Le plus énervé à ce sujet est Neil Jenkins (ancien ouvreur du pays de Galles, un des meilleurs réalisateurs de l'histoire et aujourd'hui entraîneur adjoint de la sélection). A ce niveau, il faut saisir nos occasions. Auparavant, nos buteurs avaient un pourcentage de 80% (de réussite) et là, pour on ne sait quelles raisons, ils ont raté des coups de pied cruciaux. Ca nous a coûté. Ca arrive dans le sport."
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