Gatland: "Pas prêts à rentrer à la maison"
- Dans quel état d'esprit est votre équipe après cette qualification pour la deuxième demi-finale mondiale de l'histoire du rugby gallois?
Warren Gatland: "Les garçons savaient que soit nous rentrions à la maison lundi, soit nous restions ici jusqu'à la fin du tournoi, donc c'était ça la motivation. Nous ne sommes pas encore prêts à rentrer à la maison. Nous savons que nous sommes en bonne forme physique et nous sentons que nous sommes allés en nous améliorant au fur et à mesure de la compétition. Nous avons eu une poule très, très difficile et en sortir nous a très bien préparés pour un quart de finale, voire une demi-finale. Depuis le premier match perdu contre l'Afrique du Sud (17-16), qui aurait pu basculer de notre côté, nous sommes montés en puissance. Lors des deux victoires contre la Namibie (81-7) et les Fidji (66-0), nous avons été impitoyables comme jamais par le passé. En première période ce soir (samedi), notre défense a été absolument incroyable. Cela montre la bonne forme dans laquelle sont les garçons."
- Qu'apportent les jeunes joueurs à l'équipe?
WG: "Ils n'ont pas de poids qui les leste et n'ont pas peur. Les plus jeunes s'expriment, ils n'ont pas peur et il y a un joli mélange avec des joueurs plus âgés. C'est le meilleur équilibre que nous ayons jamais eu. Nous étions confiants avant le match, sans être trop arrogants. Nous nous pensions capables de gagner ce match relativement confortablement. La bonne chose, c'est que nous sommes en Nouvelle-Zélande, pas dans cette bulle qu'est le pays de Galles, donc nous n'écoutons pas tous les jours les choses négatives qui sont parfois dites au pays de Galles."
- Cela va-t-il être difficile de maintenir l'effectif sous pression pour qu'il garde les pieds sur terre?
WG: "Je ne pense pas du tout. Nous avons eu des occasions de sortir après les matches, mais nous sommes restés à l'hôtel. Nous avons un peu été des enfants de choeur cette semaine."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.