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Fox, tueur-novateur de sang-froid

Durant les six semaines de la Coupe du monde, nous vous faisons découvrir pourquoi les Néo-Zélandais sont considérés, depuis trente ans, comme les meilleurs du monde. Joueurs, stades, culture, voici tout ce qui a fabriqué la légende des All Blacks à travers le temps.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
 

C'est le premier ouvreur moderne. Le premier sacré champion du monde, en inscrivant au passage un essai en finale contre la France, le seul de sa carrière. Grant Fox a, tout au long de sa carrière, été le "joueur-bonus", l'homme par qui la différence se faisait, l'ouvreur qui sanctionnait les fautes adverses et valorisait la supériorité des siens. Comme tout ouvreur, mais il a été très novateur, notamment dans sa technique de coup de pied. C'est le premier qui a penché le ballon vers l'avant, pour apporter plus de précision dans ces tentatives. Une méthode adoptée peu à peu par tous ses successeurs, et que personne n'a révolutionné depuis malgré l'arrivée des "tee". Longtemps, il est d'ailleurs resté le meilleur marqueur de l'histoire des All Blacks, compilant 645 points en 46 matches sous le maillot à la Fougère, dont 118 transformations, 128 pénalités et 7 drops, durant ses huit années au plus haut niveau. Son gabarit n'avait rien des monstres qui l'entouraient (1.63m, 53kg), un peu à l'image de l'Australien Michael Lynagh, avec lequel il formait un duo de rivaux de premier plan sur la planète. Les deux hommes avaient en plus l'image de gentlemen, propres sur le terrain comme techniquement, aussi bien capables de faire jouer leurs talentueuses lignes arrières que d'occuper le terrain grâce à leur science du jeu. D'ailleurs, après le sacre de Fox et des All Blacks en 1987, ce sont les Wallabies et Lynagh qui ont soulevé le trophée Webb-Ellis en 1991.

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