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Wilkinson: "Ma retraite ne change rien"

"Ma retraite ne change rien", assure l'ouvreur de Toulon Jonny Wilkinson qui veut aborder la finale de la Coupe d'Europe face aux Saracens samedi, l'avant-dernier match de sa carrière, avec la même exigence et le même souci du collectif que les autres.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

Le fait de jouer ce match alors qu'arrive la fin de votre carrière apporte-t-il un supplément d'émotion ?J

Jonny Wilikson : "Pour moi, en ce moment, la semaine prochaine n'existe pas et les années précédentes n'existent pas. Ce qui compte, c'est le 'ici et maintenant'. Une  finale de Coupe d'Europe, c'est quelque chose d'incroyable. Ne pas terminer cette aventure sur une fin heureuse serait douloureux. A nous de nous assurer que ça ne se termine pas comme ça. Les émotions ne changent pas, elles sont les mêmes à chaque match, il y a quatorze autre gars qui sont sur le même chemin  ue toi et qui doivent être récompensés de leur travail. C'est moi qui arrête, pas eux. En rugby, on en revient à toujours l'équipe."

   
Pourquoi avoir choisi ce moment pour annoncer votre retraite ?

J.W. : "Ce n'était pas prévu de le faire avant les demi-finales ou avant les  finales. C'est une sensation que j'ai ressentie dans le ventre et dans le coeur. J'ai ressenti que c'était la bonne décision. Ce n'était plus crédible de  dire 'on verra à la fin de la saison', ç'aurait été un manque de respect pour  cette équipe. Mais ça ne change rien à ce qui nous attend. La vie, pour moi, c'est avoir l'envie au quotidien de continuer à s'améliorer et ça, ça ne changera jamais. Je suis peut-être un peu soulagé que ce soit fait et que ce soit compris mais pour la finale, ça ne change rien."
   
Quel regard portez-vous sur les Saracens et notamment leur victoire sur  Clermont en demi-finale ?

J.W. : "Quand on regarde cette équipe, ils sont individuellement ce qu'ils sont collectivement. Ils sont très forts, très réguliers, capables d'affronter n'importe quelle équipe, quels que soient le jour, les conditions météo, la situation, et de s'en sortir. Pour arriver à faire ça, il faut une énorme compréhension du jeu, un haut niveau d'excellence, beaucoup de travail, une force mentale... Ca vient aussi des décisions individuelles et particulièrement de celui qui en prend le plus: Owen Farrell. Ce qu'il fait à son âge est  proprement incroyable. Il incarne l'excellence de cette équipe des Saracens. La demi-finale a reflété tout ça. Ils ont réalisé une performance de haut niveau, avec une intensité très élevée et maintenue durant tout le match. C'est du très, très haut niveau."

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