Toulouse-Saracens, malheur au vaincu
L'avantage psychologique est aux Toulousains, vainqueurs à l'aller à Wembley 17-16 à l'issue d'un match aux couteaux. Mais cette victoire a été annulée par une défaite contre le Connacht , et les Toulousains ont la pression, celle de ne pas passer à côté. Car les Anglais ont, dès leur revers à Londres, annoncé leur volonté de s'imposer à Ernest-Wallon et de faire coup double: laver l'affront et prendre une option sur les phases finales, après s'être hissés en demies l'an passé.
Le Stade au complet
Heureusement pour les Rouge et Noir, Guy Novès pourra disposer de tous ses internationaux et présenter une équipe proche de celle victorieuse de Clermont la semaine dernière en championnat. L'encadrement toulousain a fait une nouvelle fois confiance à sa troisième ligne internationale Dusautoir-Picamoles-Nyanga, auteur d'une excellente sortie contre les Auvergnats, dimanche dernier, et à sa charnière Doussain-Vermaak, qui avait donné entière satisfaction. Celle-ci sera opposée à un duo anglo sud-africain composé d'Owen Farrell, déjà auteur de 45 points en Coupe d'Europe et de Neil de Kock, l'international Springbok.
C'est un match important pour l'avenir européen des deux équipes qui s'annonce. Avec un bonus pour le vainqueur et des regrets pour le vaincu, et au-delà, de la tension qui marque souvent les oppositions de ce niveau. "On est dans notre France-Angleterre", a d'ailleurs déclaré Novès.
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