Toulouse, maitrise et bonus au Connacht
Beauxis à l'ouverture, Doussain à la mêlée, Guy Novès avait clairement défini les options de jeu. Surpris à domicile par le Connacht la semaine dernière (16-14), le technicien et ses hommes savaient qu'ils étaient obligés de gagner en Irlande pour réparer cette faute. La pluie, un temps annoncée pour ce match, a joué les absentes. Du coup, pas de jeu restrictif, mais plutôt une intelligence dans la gestion des ballons. Ce qui avait cruellement manqué aux Toulousains voici une semaine.
Ce n'est donc pas un hasard si leurs deux premiers essais ont été inscrits à la suite de coups de pied de Lionel Beauxis. le premier, à la 12e minute, fait suite à une interception au milieu du terrain, bien magnifiée par le coup de pied à suivre sur l'aile de Médard, le plus rapide pour prolonger le ballon du pied puis aplatir (10-3). A la 27e, le duo sévissait de nouveau avec un coup de pied croisé dans le dos de la défense pour l'ailier international (15-6). Mais l'ouvreur écossais du Connacht, Dan Parks, passait son deuxième drop de la soirée pour ramener les siens (15-9), avant que Picamoles ne charge, relayé par Tolofua qui se jetait dans l'en-but (37e, 22-6). Après la pause, Louis Picamoles enfonçait le clou, en force et le long de la ligne de touche, pour le quatrième essai de son équipe (55ee, 29-6), celui du bonus offensif. Fickou, entré un quart d'heure avant, se chargeait en solitaire et en accélération, d'inscrire un cinquième essai (79e, 37-9).
Bien meilleur, bien plus à son aise, le Stade toulousain empoche cinq points bien utiles dans cette poule 3 pour ne pas laisser les Saracens filer, après leur large victoire sur le Zebre (64-3). Les deux formations se retrouvent à égalité en tête, et joueront sans doute un match décisif à Toulouse lors de la prochaine journée, le 11 janvier. Après ce match parfaitement maîtrisé, on peut encore se demander comment le quadruple champion d'Europe a pu s'incliner la semaine dernière contre cette équipe à domicile. En une semaine, les visages ont sacrément changé.
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