"J'ai reçu une convocation de l'EPCR (l'European Professional Club Rugby, ndlr), je ne m'y rendrai pas", a répondu jeudi le président de Toulon, Mourad Boudjellal, à propos de la plainte à son encontre de l'organisme qui gère la Coupe d'Europe. Il est reproché à l'homme fort du RCT une "conduite inappropriée", sa réaction à l'affaire des insultes de son joueur Mathieu Bastareaud lors du match face à Trévise, le 14 janvier dernier. Boudjellal avait notamment qualifié les dirigeants de l'EPCR de "mormons".
Boudjellal ne se rendra pas à la convocation "pour la bonne et simple raison qu'elle ne respecte pas les droits français et européen, elle ne repose sur rien", a-t-il dit lors d'une conférence de presse. "Le droit prévoit qu'une citation disciplinaire doit être reliée à un article et que ce dernier soit lié à une sanction encourue. Je ne sais pas quelle sanction j'encours. Je peux soit être gracié, soit être fusillé!" a-t-il poursuivi. Le président du RCT a également annoncé son intention de déposer plainte à son tour, car "l'EPCR a porté atteinte à mon image". Il estime également vouloir enquêter sur d'éventuelles pressions sur l'EPCR. "Je vais me défendre. A l'EPCR, quelqu'un veut ma peau", a-t-il conclu.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.