Montpellier, la victoire ou la crise
Cinq défaites de suite (toutes compétitions confondues), un entraîneur adjoint "démissionné" voici deux semaines, Montpellier a tous les symptômes d'un malade. "On fait le dos rond. Ce sont de grosses doses d'humilité que l'on prend en plein visage", avoue Fabien Galthié, son entraîneur. Depuis qu'il est arrivé dans l'Hérault, jamais l'ancien demi de mêlée de l'équipe de France n'a connu pareille spirale.
"La chose qui importe est de se retrouver"
Les temps sont durs. Depuis le succès à domicile sur Oyonnax (25-9) le 11 octobre dernier, le MHRC enchaîne les revers: à Toulouse (30-23) la semaine suivante, à domicile contre Glasgow (15-13), à La Rochelle (21-15), à domicile contre Brive (25-10) et enfin à Lyon (23-20) le week-end dernier. "Quelle que soit la compétition, nous avons juste besoin d'une victoire pour se remettre dedans. Il n'y a pas plus à dire", affirme ainsi le troisième ligne Kélian Galletier. "La seule chose qui importe est que l'on arrive à se retrouver. Je ne sais pas de quelle façon, ni par quels moyens. Quelle que soit la compétition, une défaite de plus nous fera encore plus mal. Il n'y a pas de différence entre Coupe d'Europe ou Top 14", poursuit-il. Dans les deux compétitions, Montpellier n'est pas au mieux: 8e du Top 14 avec seulement six points d'avance sur le 13e, La Rochelle, 3e de la poule 4 de Coupe d'Europe à six points du deuxième, Toulouse.
Ce match contre Bath peut représenter un tournant. Moins bien placés encore sur la scène européenne (dernier de la poule 4 avec 1 seul point), les Anglais sont la proie idéale pour se relancer. Le vainqueur de la Coupe d'Europe 1998 n'a plus son rayonnement passé. Mais il retrouvera cinq internationaux qui ont fait tomber les Wallabies la semaine dernière en test-match: l'arrière Watson, l'ouvreur Ford, le N.8 Attwood, le talonneur Webber et le pilier Wilson, ces trois derniers débutant le match sur le banc. Un nouveau revers des Héraultais pourrait avoir des conséquences très négatives sur la suite de la saison. Jusqu'à mettre en danger Fabien Galthié, soutenu publiquement cette semaine par son président ?
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