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Machenaud: "On n'a rien gagné"

Le Racing 92 s'est imposé 19 à 16, dimanche, face à Leicester en demi-finale de la Coupe d'Europe. Malgré cette belle qualification, les Bleus et Blancs veulent garder la tête froide. A l'image de Maxime Machenaud. "On n'a rien gagné, juste le droit d'aller à Lyon devant notre public pour faire un grand match de rubgy", a déclaré le capitaine du Racing en conférence de presse. La finale aura une saveur particulière pour les hommes de Jacky Lorenzetti qui retrouveront les Saracens.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Maxime Machenaud (Racing) (PAUL ELLIS / AFP)

Votre défense irréprochable vous a notamment permis de remporter ce match...

Maxime Machenaud: "Oui, la défense est notre force, on a été aujourd'hui (dimanche) très performants dans ce secteur qu'on travaille beaucoup. Quand on respecte le système, on arrive à récupérer des ballons, mettre l'adversaire à la faute. Et c'est ce qu'on a essayé de faire. On a aussi bien entamé le match et c'était important face à une équipe à domicile, pour les mettre directement sous pression. On va maintenant essayer de bien préparer la suite."

Y avait-il de l'euphorie dans le vestiaire ?

M. M.: "Non. Forcément, on est satisfait et heureux, et il faut profiter de ces moments parce que ce n'est pas tous les jours dans une carrière qu'on remporte une demi-finale de Coupe d'Europe. Mais comme on dit, on n'a rien gagné, juste le droit d'aller à Lyon (le 14 mai) devant notre public pour faire un grand match de rugby, une finale. On s'était fixé l'objectif d'aller le plus loin possible, et on sait qu'on a les joueurs, le collectif pour jouer les deux compétitions (Coupe d'Europe et Top 14). Mais on a deux matches de championnat aussi avant, qu'il va falloir bien aborder pour rester dans le haut du classement. Ensuite, on se préparera pour cette finale, premier objectif de la saison. J'espère qu'il y en aura d'autres derrière, mais si on atteint celui-là, on sera déjà très satisfaits."

Vous retrouverez les Saracens, qui vous avaient battus la saison dernière en quarts de finale de la compétition (12-11). Cette finale a-t-elle donc une saveur particulière ?

M. M.: Oui, on la tient notre revanche, c'est ce qu'on voulait. Maintenant, on sait la difficulté qui nous attend dans trois semaines. Ce match, je l'ai encore en mémoire (les Saracens s'étaient imposés sur une pénalité à la dernière minute). On sait que ça va être un match très physique, car ils ont un paquet d'avants avec des joueurs très puissants, comme les frères (Billy et Mako) Vunipola. Ils n'ont pas changé d'équipe, c'est quasiment le même XV de départ. Donc, on ne sera pas surpris par leur jeu, le même: ils essaient d'épuiser l'adversaire, jouent groupés autour de leurs avants et ensuite, après avoir créé des points de fixations, utilisent leurs trois-quarts qui ont aussi beaucoup de qualités. Leurs ailiers sont rapides, leur arrière Alex Goode est un très bon relanceur. On connaît leur force, à nous de bien travailler pendant trois semaines pour être prêts face à cette grande équipe."

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