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Le Stade Toulousain déjà dos au mur

La Coupe d'Europe a débuté depuis deux journées mais le Stade Toulousain est déjà dans l'obligation de s'imposer dans sa double confrontation face à l'Ulster. Une défaite vendredi à Belfast laissera le destin de Toulouse aux mains de ses adversaires.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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Sébastien Bézy et le Stade Toulousain jouent gros en Coupe d'Europe (REMY GABALDA / AFP)

Balayés sur le terrain des Saracens le 14 novembre (7-32), alors qu'ils  avaient la tête ailleurs au lendemain des attentats de Paris, puis vainqueurs  sans grande effusion d'Oyonnax le week-end suivant (24-18), Ugo Mola et ses  hommes ont la sensation de ne pas avoir vraiment débuté leur campagne  européenne. Un démarrage qui est désormais impératif: vendredi, les Rouge et Noir  joueront déjà presque leur survie dans la compétition face à l'Ulster qui  viendra ensuite à Ernest-Wallon dimanche 20 décembre (14h00). En cas de défaite  à Belfast, ils n'auraient en effet plus leur destin entre les mains pour  décrocher une place de meilleur deuxième. Le déplacement en Irlande du nord "a une saveur de match quasi  éliminatoire", reconnaît Mola. Dans une enceinte, le Kingspan Stadium, qui  risque d'être des plus hostiles, l'Ulster, vainqueur de la compétition en 1999,  ayant à coeur de relever la tête après avoir été battue sur son terrain par les  Saracens (9-27). "Ce serait un exploit d'aller gagner là-bas", souligne le troisième ligne  Grégory Lamboley.

Réel statut' en Europe

"Ce qu'on craint le plus est l'enthousiasme qu'ils mettent à domicile,  c'est une équipe qui est capable de tenir un rythme effréné pendant 80 minutes.  Un peu à l'image de l'équipe d'Irlande, elle ne déroge pas à la volonté de  tenir le ballon et a des joueurs de très très haut niveau aux postes clés",  détaille Mola. Et de citer la charnière Ruan Pienaar - Paddy Jackson, le talonneur Rory  Best ou encore le troisième ligne centre Nick Williams. Le deuxième ligne Iain  Henderson est lui en revanche sur le flanc pour plusieurs mois  (ischio-jambiers). Mais au delà de la qualification, cette "double confrontation nous donnera  notre réel statut" au niveau européen, estime Mola, aux commandes du club  depuis le départ cet été de son patron emblématique depuis plus de vingt ans,  Guy Novès, qui a fait du Stade Toulousain la formation la plus titrée sur la  scène continentale (1996, 2003, 2005 et 2010). Car ces dernières années, les Toulousains peinent en Europe. Éliminés en  phase de poules deux fois lors des trois dernières saisons, dont l'an dernier  après une défaite d'un point (26-27) à Montpellier, ils n'ont pas atteint le  dernier carré depuis 2011.  "On a toujours la même ambition mais regardez l'histoire des trois  dernières années, c'est difficile pour Toulouse de se qualifier pour les phases  finales. La place forte européenne est plus du côté de la Rade (de Toulon,  triple champion d'Europe en titre, ndlr) qu'ailleurs", juge Mola qui saura  vendredi si Toulouse conserve une chance de pouvoir renouer avec son glorieux  passé européen.

Les XV de départ

Ulster: Ludik - Trimble, L. Marshall, McCloskey, Gilroy - (o) Jackson, (m)  Pienaar - Henry, Williams, Diack - F. Van Der Merwe, O'Connor - Herbst, Best  (cap), McCall
Toulouse: Poitrenaud - Clerc, Fickou, Flood, Médard - (o) McAlister, (m) S.  Bézy - Picamoles, Dusautoir (cap), Y. Camara - Tekori, Maestri - Johnston,  Flynn, Kakovin

Remplaçants
Ulster: Herring, Warwick, Lutton, Ross, Wilson, P. Marshall, Humphreys,  Scholes
Toulouse: Marchand, Baille, Aldegheri, Maka, Lamboley, Galan, Doussain,  Palisson
   
    Arbitre: Wayne Barnes (ENG)

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