Labit: "Meilleur second, c'est possible"
- Cela faisait plusieurs saisons que vous n'aviez plus gagné à l'extérieur en Coupe d'Europe, est-ce une satisfaction ou un soulagement ?
Christian Labit: "C'est une satisfaction, avec un succès obtenu dans un contexte difficile. C'est toujours compliqué en déplacement, là, ça n'a pas été simple en raison des conditions météo ou des facilités d'entraînement. Et puis il faut dire que, même si c'est passé inaperçu, nous avons joué cette partie sans arbitrage vidéo ! Cela a bien failli nous être fatal quand l'arbitre n'a pas accordé un essai alors que deux de nos joueurs disent avoir marqué. Cela aurait pu tout changer. On s'est plaint, on a fait remonter les faits et je crois que si c'était arrivé à un autre club français, on en aurait davantage parlé. C'est une situation inadmissible. Heureusement, malgré notre manque de réussite au pied, nous avons pu nous imposer grâce à notre maîtrise, notre maturité".
- Vous retrouvez Glasgow dès ce dimanche...
C.L.: "Et nous avons des éléments pour aborder ce match retour. On les connaissait déjà avant le match aller, on les avait bien étudiés. Maintenant, le contexte change: les Ecossais sont définitivement éliminés, ils vont donc venir à Castres sans avoir rien à perdre ni à gagner. Et comme c'est une équipe qui joue beaucoup, on peut imaginer qu'ils vont se lancer dans un rugby débridé. A nous de ne pas tomber dans ce travers, de faire preuve de précision, de proposer un jeu structuré, sinon, ça va partir dans tous les sens".
- Un bonus offensif et vous conservez vos chances de qualification non ?
C.L.: "Oui, avec la victoire bonifiée de l'Ulster à Northampton, il sera difficile de viser la première place. L'Ulster, c'est une équipe impressionnante, une des deux ou trois meilleures du continent. Obtenir une place de meilleur second, c'est possible et c'est l'objectif du moment. Il nous faudrait, a minima, 17 ou 18 points. Une victoire bonifiée serait un premier pas pour atteindre ce total. Essayons d'abord de gagner, on pensera au bonus ensuite. A nous d'imposer notre rythme, de faire le jeu".
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