Coupe d'Europe: Sale-Toulon, le match de la mort
"Celui qui perdra vendredi sera éliminé et nous ne voulons pas être éliminés." Juan Martin Fernandez Lobbe sait l'importance du match qui attend son équipe de Toulon. Avec toute son expérience, il a bien conscience que le revers à Mayol contre les Saracens samedi dernier (31-23) a déjà hypothéqué les chances de voir les quarts de finale. Ce n'est pas nouveau. La saison passée, la claque reçue chez les Wasps (32-6) avait contraint les Varois à décrocher leur qualification sur le dernier match, à domicile, contre Bath (19-14). Triplés champions d'Europe, ils avaient ensuite dérapé en quarts de finale, face au futur finaliste, le Racing 92.
"Nous voulons jouer les phases finales du championnat et de la Coupe d’Europe. Ici il faut gagner tous les matchs et nous le savons. Nous n’allons rien lâcher", insiste James O'Connor. "Je me rappelle que l’an dernier nous avions su rebondir après notre défaite aux Wasps. Nous pouvons le faire cette année encore", scande avec conviction Bryan Habana. "Rien n’est fait, tout est ouvert et nous allons nous battre pour la qualification", annonce Diego Dominguez, le manageur.
Ce match "à la vie-à la mort", entre deux équipes sous pression après leur défaite le week-end passé, intervient au moment où les annonces de la vente du RCT par Mourad Boudjellal se précisent. Le duo Lucien Simon-Gérard Barba est la piste la plus chaude, mais L'Equipe évoque aussi celle menant à Bernard Laporte, ancien manageur du club en cas de défaite dans la course à la présidence de la FFR. Un contexte pas évident pour les joueurs, dont certains sont en fin de contrat. "C’est simple, c’est comme la saison dernière : il faut gagner les cinq prochains matchs. ce n’est pas compliqué, il va falloir le faire", résume le 3e ligne Fernandez-Lobbe. "Quand nous jouons bien ensemble, nous pouvons gagner contre n’importe qui", espère encore O'Connor. "On manque de constance depuis le début de la saison et il faut gommer ça", ajoute l'Argentin.
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