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Champions Cup : Battu par Exeter, le Stade toulousain ne rejoint pas le Racing en finale

Grosse désillusion pour le Stade toulousain, battu à Exeter en demi-finale de Champions Cup (28-18). Les hommes d'Ugo Mola, séduisants par séquence, ont mené au score mais n'ont rien pu faire face à la puissance des Anglais, malgré quelques éclairs de Romain Ntamack et Cheslin Kolbe.
Article rédigé par Adrien Hémard Dohain
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
  (GEOFF CADDICK / AFP)

Sous le doux soleil des Cornouailles, dans le sud-ouest de l'Angleterre, le Stade toulousain a vu son horizon européen s'assombrir soudainement à Exeter. Brillants par moments, les Toulousains n'ont rien pu faire face à la tornade anglaise, surpuissante, qui est venue les frapper à plusieurs reprises après les avoir patiemment usés. Dominé dans l'impact et la puissance, le Stade Toulousain ne disputera pas sa septième finale de Champions Cup de l'histoire face au Racing Metro. La faute à de solides gaillards d'outre-Manche, vainqueurs 28-18.

Toulouse rate le coche en première période

Cette demi-finale avait pourtant bien commencé pour les Français, idéalement lancés par deux pénalités de Thomas Ramos. Au quart d'heure de jeu, Toulouse menait 6 à 0 et n'était pas inquiété. Mieux : le Stade réalisait un début de match convaincant, multipliant les séquences de passes et faisant du camp d'Exeter sa demeure. A la 18e minute, Yoann Huget était tout proche d'aplatir et de mettre Toulouse sur orbite. Il ne manquait que quelques mètres à l'ailier français. Un premier tournant.

Bousculé en début de match, Exeter sortait peu à peu la tête de l'eau. Une première percée de Whitten, bien repris par Ntamack, sonnait un premier avertissement pour Toulouse (27e). Dans la foulée, les Chiefs se lançaient dans leur spécialité : une séquence de pick & go sur la ligne d'en-but, tout en puissance. Et fidèles à leur réputation : les Chiefs convertissaient cette première phase en force par leur pilier droit, Harry Williams. Transformé par Joe Simmonds, le premier essai du match renversait la partie (7-6, 30e).
 

Mais Toulouse répondait aussi vite que magnifiquement. Après un festival de Cheslin Kolbe, Alban Placines aplatissait dans l'en-but pour redonner l'avantage aux Toulousains, malgré la transformation ratée par Ramos (7-11, 34e). Mais dans l'euphorie, le XV toulousain se faisait surprendre juste avant la pause sur une percée de Sam Simmonds, qui voyait son essai transformé par son frère Joe (13-11, 39e).

De retour des vestiaires, et malgré le vent dans le dos, le Stade toulousain a été bien moins fringant, comme assommé par la deuxième essai d'Exeter. D'entrée, une pénalité lointaine manquée par Ramos faisait un peu plus mal aux Français, qui mettaient beaucoup d'envie et d'énergie pour revenir. Mais comme en première mi-temps, Exeter profitait d'un temps fort pour venir aplatir tout en puissance, encore, par Harry Williams, encore (21-11, 59e). Relégués à 10 points, le Stade ne rendait pas les armes, notamment Romain Ntamack.

Mais face à la meilleure équipe d’Angleterre, l'espoir de combler ce retard en 15 minutes était bien maigre. Encore plus lorsque Joe Simmonds s'est échappé pour inscrire l'essai de la délivrance après une percée d'O'flaherty (28-11, 69e). Orgueilleux, les Toulousains réduisaient l'écart par Thomas Ramos (28-18,  75e). Une réaction trop tardive pour inquiéter Exeter, très réaliste et qui rejoint le Racing 92 en finale de Champions Cup.

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