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Carter: "Un match historique"

La star néo-zélandaise Dan Carter a présenté la demi-finale de Coupe d'Europe contre Leicester dimanche à Nottingham comme "un match historique et un défi" pour le Racing 92 et lui-même, qui n'en ont jamais disputée.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
L'ouvreur néo-zélandais du Racing 92, Dan Carter, en pleine organisation (FRANCK FIFE / AFP)

Après avoir été touché à un genou contre Toulon en quarts de finale il y a deux semaines, êtes-vous prêt physiquement ?
Dan Carter : "Oui. Les deux dernières semaines d'entraînement ont été assez légères mais je joue au rugby depuis suffisamment longtemps pour savoir ce dont j'ai besoin. L'équipe s'est très bien préparée, particulièrement cette semaine, pour ce match historique, ce défi pour le club et pour moi: le club n'a jamais joué de demi-finale, moi non plus, et peu de joueurs dans l'équipe l'ont fait. Il y a de grandes attentes autour de la Coupe d'Europe (en Europe en général, NDLR). La disputer, après l'avoir découverte avec Perpignan (en 2008-2009), a motivé en partie mon choix de venir jouer en France (cette saison). Elle représente beaucoup pour les joueurs, les clubs, et draine beaucoup de supporters. J'avais envie d'y goûter de nouveau donc je me sens vraiment privilégié d'y participer. Et nous devons franchir cette dernière marche pour aller en finale."

Quel impact sur l'équipe votre victoire contre Toulon a-t-elle eu ?
D.C: "Un impact énorme. C'était historique, comme je l'ai dit, d'atteindre les demi-finales, alors en plus en battant Toulon, la référence européenne de ces trois dernières années, un rival.... Cela nous a donné beaucoup de confiance."

Vous connaissez et appréciez ces matches couperets. Les joueurs moins expérimentés vous ont-ils demandé des conseils ?
D.C: "Avant le quart de finale, et aussi un peu cette semaine, j'ai essayé de leur rappeler qu'il n'y a rien de spécial à faire sur un match éliminatoire. Il faut juste s'appliquer à être bon sur les bases, encore et encore, faire preuve de sang froid et s'assurer de jouer en équipe, sans rechercher la solution individuelle. Et à 24 heures du match comme aujourd'hui (samedi), rester calme."

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