Bonnaire : "pas une fin en soi"
Q: Est-ce votre plus belle émotion ?
R: "La plus grosse peut-être pas, une de plus grosses émotions. Il y a beaucoup de plaisir de voir cette ferveur, d'avoir été capitaine. Le groupe a répondu présent, a fait ce qu'il fallait, on a respecté ce qu'on s'était dit: avoir une défense agressive, les prendre devant... On connaît l'efficacité de cette équipe, si on y était pas arrivé, ça aurait pu être lourd. On a été plutôt performant sur la conquête, on se devait de rivaliser. On a fait le boulot."
Q: Après l'essai de Denis Hurley, avez-vous eu peur de revivre la déception de l'an dernier ?
R: "Oui, on a eu peur. On a manqué de maîtrise sur les moments importants en deuxième mi-temps. Les grandes équipes maîtrisent mieux les débats, on a encore du travail là-dessus. On l'a vu sur l'essai, il a suffi de cinq minutes où on a levé le pied pour prendre des points. C'est là dessus qu'il faudra encore grandir, mieux maîtriser les débats, être plus consistants pendant 80 minutes."
Q: Qu'est ce que ça représente de jouer une finale de Coupe d'Europe ?
R: "Pour Clermont, pour moi, pour tous, ce sera notre première. C'est beaucoup de choses, c'est beaucoup de travail validé, beaucoup d'expériences difficiles par le passé mais une récompense pour tout le travail fourni par l'équipe. Mais ce n'est pas une fin en soi d'arriver en finale. Une finale, ça se joue pour se gagner. On se rappelle toujours du vainqueur. Le plus dur arrive. Ce ne sera beau que s'il y a quelque chose au bout."
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