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Brive et le Stade Français assurent

Brive et le stade Français avaient déjà un pied en quart de finale du Challenge européen, ils y ont glissé le deuxème sans coup férir, jeudi lors de la 6e et dernière journée, en faisant le métier, pour s'imposer largement respectivement face à Calvisano (31-9) et à Lusitanos (48-15), deux formations qui n'ont pas gagné le moindre match dans la compétition. Quant à Bordeaux-Bègles, déjà éliminé, il n'a pas pesé lourd sur le terrain de Bath (54-13).
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Brive en marche avant

C'était la seule équipe contre laquelle il n'avait pas gagné à l'aller, contraint à un match nul qui avait alors fait désordre. Le CA Brive s'est bien racheté en prenant très rapidement les commandes, avec un essai de Mafi dès l'entame. Il a mis une pression énorme en inscrivant encore deux essais en première période. Mais les Brivistes ont tout de même été malmenés par des Italiens toujours coriaces, qui ont tenté de rester dans le match grâce à la botte de Violi, mais qui se sont ensuite éteints au fil des minutes. Brive a alors tranquillement posé son rugby pour corser l'addition et asseoir la première place de la poule 3, devant Newcastle qui a battu Bucarest 28-0.

Pour le Stade Français, ce ne devait être qu'une formalité. Les Portugais du Lusinatos, pointant à la dernière place de la poule 5, avec une moyenne de plus de  55 points concédés par rencontre, n'étaient pas de nature à contrecarrer un Stade Français sûr de sa force, dont l'objectif était de faire le plein avec une victoire bonifiée pour une quatrième qualification consécutive certes, mais surtout l'avantage d'un quart de finale à domicile.

Paris se réveille en deuxième période

Pourtant les Portugais, techniquement faibles mais accrocheurs en diable, ont tenu la dragée haute aux Parisiens en première période. Archi dominés, ils ont profité des deux ballons propres qu'ils aient pour inscrire d'abord une pénalité puis un essai, alors que les hommes de la capitale, qui avaient pris leurs adversaires trop à la légère et galvaudaient leurs occasions, ne faisaient pas mieux durant 40 minutes (10-10 à la pause).

Les oreilles des joueurs aux maillots roses ont dû siffler durant la pause. Alain Elias et Gonzalo Quesada ont du remettre les pendules à l'heure et les esprits à bonne température. Toujours est-il qu'en deuxième période, ce ne fut plus la même équipe parisienne. Plus engagée, plus concernée aussi, elle a alors rapidement fait exploser des Portugais qui ne pouvaient plus rester en sur-régime.  Avec cinq essais supplémentaires à la clé, et 18 points de Porical au total, le Stade Français signait un succès logique. Grâce au bénéfice de l'avantage particulier, les Parisiens (24 points) sont  assurés de terminer en tête de la poule 5, avant même le match des London Irish (19 pts) à Prato samedi.

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