Cet article date de plus de deux ans.

Rugby : les joueuses transgenres ne pourront plus disputer de compétitions féminines en Angleterre

Les deux fédérations anglaises de rugby féminin ont décidé d'interdire leurs compétitions aux joueuses transgenres, une décision qu'elles justifient pour des raisons de sécurité.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des ballons de rugby avant un match entre Bristol et Exeter, à Bristol (Angleterre), le 23 avril 2021. (SIMON KING / PROSPORTSIMAGES / AFP)

Les fédérations anglaises de rugby à XIII et rugby à XV ont annoncé vendredi 29 juillet qu'elles interdiront dès la saison prochaine aux joueuses transgenres nées de sexe masculin de prendre part aux compétitions féminines.

Les règlements ont été modifiés afin que seules les joueuses nées de sexe féminin puissent participer à ces rencontres. Les deux fédérations britanniques ont avancé "des éléments scientifiques" pour justifier des mesures qui, selon elles, ont été prises pour des raisons de sécurité.

Une décision "basée sur toutes les preuves scientifiques disponibles"

La Fédération du jeu à XV (RFU) déclare dans un communiqué que "la recherche a fourni des preuves que les différences physiques entre les joueurs nés de sexe masculin et féminin et que les avantages en termes de force, d'endurance et de physique apportés par la testostérone et la puberté masculine sont 'significatifs' et conservés même après la suppression de la testostérone".

Le président de la RFU, Jeff Blackett, tout en insistant sur le fait que l'inclusion était au "cœur des valeurs du rugby" et que son organisation continuerait à travailler pour démontrer "qu'il y a une place pour tout le monde dans notre jeu", a ajouté : "Nous savons que beaucoup seront déçus par cette décision, cependant, elle a été basée sur toutes les preuves scientifiques disponibles." Cette nouvelle politique, qui entrera en vigueur en août et sera révisée en novembre 2024.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.