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Rugby: le Gallois Rob Howley dit avoir sombré dans les paris par chagrin

L'ancien entraîneur-adjoint du XV de Galles, Rob Howley, suspendu pour avoir enfreint le règlement sur les paris, s'est confié à la presse britannique sur la mort de sa soeur en 2011. Un moment difficile pour le Gallois, qui avoue s'être "reproché sa mort".
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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  (GREIG COWIE / BACKPAGE IMAGES LTD)

Rob Howley, l'ancien entraîneur-adjoint du XV de Galles suspendu pour avoir enfreint le règlement sur les paris, assure dans la presse britannique que le démon du jeu s'est emparé de lui après la mort de sa soeur en 2011. Accusé de paris illégaux, Howley avait été renvoyé au pays en septembre dernier, en pleine préparation à la Coupe du monde au Japon. La fédération galloise l'a suspendu en décembre dernier de toute activité liée au rugby pour 18 mois, dont neuf avec sursis.

Longtemps rongé par la culpabilité

A quinze jours de la fin de sa suspension, Rob Howley se souvient dans The Mail on Sunday ne pas avoir rendu sa visite hebdomadaire à sa soeur Karen la semaine de sa mort, dans la maison où il l'avait placée alors qu'elle luttait contre la dépression et l'alcoolisme afin de l'éloigner de leur mère. "Je me suis reproché sa mort. Si je l'avais vue ce mercredi-là, serait-elle toujours en vie ?", s'interroge l'ancien capitaine et demi de mêlée du XV du Poireau, aujourd'hui âgé de 49 ans.

L'ancien membre des Lions britanniques en 2001 raconte qu'il était alors rongé par la culpabilité de l'avoir placée dans cette maison. "En la mettant seule dans cette maison, j'ai créé un environnement lui permettant de se suicider. Son alcoolisme s'est aggravé. J'ai eu le sentiment de creuser sa propre tombe", confesse-t-il. Howley affirme s'être alors totalement plongé dans son métier, mettant une chape de plomb sur ses tourments, et s'être adonné aux paris. "Je n'ai jamais fait cela pour l'argent. Ca n'a pas été une addiction. C'était pour m'échapper, une manière d'oublier", ajoute-t-il.

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