Roland-Garros : Siniakova fait tomber la n°1 mondiale Osaka et rejoint les huitièmes de finale
À la lumière de ce match perdu contre Katerina Siniakova (6-4, 6-2), on peut dire que Naomi Osaka n'a jamais vraiment trouvé son rythme cette année à Roland-Garros. Sortie dès le 3e tour, la numéro un mondiale ne verra pas les huitièmes de finale. La faute à une Tchèque accrocheuse et excellente en défense. La faute, surtout aurait-on envie de dire, à une Japonaise qui s'est sabordé en multipliant les frappes dans les couloirs ou la bande du filet. Siniakova défiera Madison Keys, tombeuse d'Anna Blincova.
Osaka a fait illusion avant de sombrer
En début de partie pourtant, les débats sont équilibrés. Les deux joueuses se rendent coup pour coup mais c'est la Japonaise qui est la première à craquer. Comme lors de ses deux tours précédents, Osaka concède la première manche (6-4). Son nombre de fautes directes (16 contre 7) mais surtout son très faible pourcentage de premières balles (46%) sont autant de preuves supplémentaires attestant des difficultés de la numéro un mondiale sur le terre battue parisienne.
Le deuxième set sera du même acabit : la Japonaise multiplie les prises de risques qui ne sont pas payantes tandis que Siniakova défend sur toutes les balles. La différence d'attitude à ce titre est saisissante. Quand la Japonaise fait la moue, baisse les yeux et semble touchée par son manque de réussite, la Tchèque sert le poing et s'encourage. Une volonté à toute épreuve qui a fait défaut à Osaka... Aussi, le très gros pourcentage de premières balles de Siniakova (80%) couplé à une solidité à toute épreuve dans les moments importants laissent penser que oui, c'est bien la meilleure des deux joueuses qui s'est imposée ce samedi.
La Japonaise restera numéro un mondiale
Vainqueure de Roland-Garros en double l'an passé avec Barbora Krejčíková, la Tchèque poursuit sa route en simples cette année. En huitièmes de finale, c'est un duel très intéressant qui l'attend, face à Madison Keys.
Pour Naomi Osaka en revanche, l'aventure se termine avec amertume. Celle qui avait déclaré vouloir "gagner" à Paris ne verra pas son voeu réalisé. En revanche, elle pourra se consoler avec le fait qu'elle préservera quoi qu'il en soit sa place de numéro un mondiale à l'issue de la quinzaine. Un bien maigre lot de consolation...
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