Roland-Garros : Lucas Pouille repart de zéro
Un avant et un après le Grand Chelem parisien. C’est le souhait de Lucas Pouille qui reconnaît « repartir de zéro » Porte d’Auteuil. Une seule victoire sur ses quatre derniers tournois disputés ont plombé sa confiance. Le Nordiste essaie de ne pas s’attacher aux statistiques et préfère en faire une force. « Ce n'est pas parce qu'on gagne tous les tournois d'avant qu'on va forcément aller loin à Roland-Garros. Alexander (Zverev) avait gagné à Rome l'an dernier et, pour autant, n'avait pas très bien joué ici (élimination au premier tour, ndlr). Ce sont des conditions différentes, c'est un Grand Chelem avec des matches au meilleur des cinq sets, vraiment longs... »
Hâte de commencer
Si on résume sa pensée, il n’y a pas que les résultats qui comptent. Ce que le Nordiste produit à l’entraînement le rassure sur son niveau et son état de forme. « Il y a eu plus de bas que de hauts, c'est certain. Même si à l'entraînement j'avais de bonnes sensations, j'avais du mal à les appliquer en match. Je n'ai pas vraiment une explication rationnelle. En tout cas, maintenant je me sens mieux. Je me sens vraiment bien dans mon tennis, donc je mets derrière moi ce qu'il s'est passé, et je repars de l'avant avec des ambitions dans ce tournoi. J'ai hâte de commencer. »
Un premier tour délicat
Propulsé nouvelle tête de gondole du tennis français, Lucas Pouille a dû mal à incarner le renouveau tricolore. « Quand il y a une génération qui a été là pendant 10-15 ans, il y a une forme de turn-over. C’est une période de transition. Il y a un creux de génération, c’est normal. » 16e joueur mondial, le Nordiste attend simplement son heure. Et pour l’instant, il se méfie de son adversaire du premier tour, le Russe Daniil Medvedev (53e ATP). « Je regarde jusqu’à Medvedev, pas au-delà. C'est un joueur capable de jouer du très bon tennis, capable de jouer très vite côté revers et au service, donc ça va être un match compliqué. Il va falloir être prêt dès le premier tour. »
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