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Remonté contre l'attitude des clubs professionnels, Frédéric Michalak défend le rugby amateur et en appelle à l'union

Dans une lettre ouverte publiée ce lundi sur son compte Twitter, l'ancien international français Frédéric Michalak appelle les clubs professionnels de rugby à aider les institutions amateurs. Pour ce faire, l'ancien joueur du Stade Toulousain émet l'idée de mettre en place un championnat national entre le Pro D2 et la Fédérale 1. Une proposition qui va dans le sens de la Fédération française de rugby (FFR).
Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
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Une voix qui risque de compter. L'ancien ouvreur du XV de France, Frédéric Michalak, a publié sur les réseaux sociaux une lettre dans laquelle il critique ouvertement le comportement du rugby professionnel envers le monde amateur. L'actuel actionnaire de Blagnac (Fédérale 1) ne passe pas par quatre chemins et soutient le projet de créer un championnat intermédiaire entre la Pro D2 et la Fédérale 1. 

Il y a un mois, les clubs de deuxième division s'étaient prononcés "sans ambiguïté" et "à l'unanimité" contre un passage à dix-huit clubs au lieu de seize actuellement. Un vote qui "referme l'accès du monde amateur vers le monde professionnel" selon Michalak.

Les clubs fédéraux courent un grand danger

L'ancien joueur de Toulon affiche son soutien au projet de la FFR concernant le lancement d'un championnat à 12 clubs. "Le souhait de la LNR étant d'avoir deux clubs stables et prêts économiquement, il semble logique que la LNR et la FFR co-accompagnent financièrement cette nouvelle division intermédiaire", estime le triple vainqueur du Bouclier de Brennus avant d'afficher son mécontentement envers l'attitude des clubs professionnels.

"Ce vendredi 29 mai, la LNR vote un nouveau refus par l'intermédiaire de ses clubs pros, pour le déblocage d'une aide en faveur de ce championnat. Ce mardi aura lieu une nouvelle réunion entre la LNR et la FFR... Que se passera-t-il en cas de refus ? Certainement un gros danger encouru par les clubs fédéraux en cas d'abandon total de la Fédérale 1, celui de voir se refermer à jamais la passerelle avec le monde pro."

"Un ultime refus laissera donc une trace indélébile et définitive"

La réunion de demain risque d'être un véritable tournant pour le rugby tricolore et ses "valeurs". C'est pourquoi l'ancien toulousain en appelle à l'union sans oublier les liens qui ont été tissés depuis des années entre l'ensemble des acteurs de la discipline.

"Un ultime refus laissera donc une trace indélébile et définitive du monde pro qui n'aura pas trouvé la solution pour tendre la main à ses origines, à son ADN, et qui bafoue le système qui lui a donné ses meilleurs joueurs, ses supporters, ses partenaires, et qui fermera ainsi le pont au rugby d'en bas, au rugby amateur."

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