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Qualifications Euro 2020 : Accrochée par la Turquie (1-1), la France doit encore patienter pour la qualification

L'équipe de France n'a pu faire mieux qu'un match nul face à la Turquie (1-1) lundi au Stade de France pour le compte des qualifications de l'Euro 2020. Les Bleus ont longtemps eu du mal à faire craquer le bloc turc avant de trouver la solution par Olivier Giroud, rentré en cours de jeu. Mais les Bleus n'ont été qualifiés pour l'Euro que six minutes et devront encore patienter jusqu'à la prochaine journée face à la Moldavie.
Article rédigé par Loris Belin
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
  (MARTIN BUREAU / AFP)

Les Bleus n’auront pris qu’un point à la Turquie. Dans une chaude ambiance au Stade de France copieusement garni par les fans turcs, la France n’est pas parvenue à s’imposer (1-1) lundi. Olivier Giroud a cru un temps être le sauveur de la nation avec son ouverture du score tardive. Mais la joie tricolore n’a été que de courte durée, la faute à un manque de réalisme pour faire la différence. Les Bleus restent deuxièmes du groupe H, à égalité avec leur adversaire du soir, et se rapprochent tout de même de la qualification pour l’Euro 2020. Il ne manquera aux Bleus qu’une victoire lors de leurs deux derniers matches pour composter leur billet.

L’histoire était trop bien écrite. Face à un bloc turc bien plus bas qu’attendu, les hommes de Didier Deschamps ont longtemps buté, sur leur propre inefficacité ou sur le rideau défensif adverse. Mais le sélectionneur national a bien cru pouvoir trouver en Olivier Giroud son homme du soir. L’avant-centre de Chelsea était pourtant sur le banc au coup d’envoi. Son suppléant Wissam Ben Yedder n’a pas démérité par ses efforts et ses appels en première période. Mais le Monégasque n’avait ni le vécu, ni le poids pour faire face à l’arrière-garde turque. Giroud s’est chargé de faire naître l’espoir, quatre minutes seulement après son entrée en jeu. Le but de la libération après 76 minutes de frustration.

12 tirs à 1 à la pause

Car les Bleus auraient pu se simplifier la tâche bien plus tôt dans la rencontre avec un peu plus de réussite. Le duo Antoine Griezmann Moussa Sissoko n’a eu de cesse d’agresser le camp turc en première période, profitant de l’abattage énorme du joueur de Tottenham sur le côté droit. Mais le gardien Mert Günok s’est montré impérial à plusieurs reprises, quand le cadre ne se dérobait pas sur la frappe enroulée de Griezmann (36e). Avec 12 tirs à 1 au repos, l’équipe de France était largement au-dessus de son sujet et semblait prête à faire oublier la déconvenue du match aller à Konya et la défaite 2-0. "Dans l'ensemble on a fait notre match, maintenant on a des regrets puisque forcément on a loupé quelques occasions qu'on aurait pu mettre, a expliqué Benjamin Pavard à M6. On aurait pu mener deux à zéro."

Mais les Turcs sont revenus avec de bien meilleures intentions au retour des vestiaires. Les Bleus ont troqué leur spontanéité et leur allant pour des mauvais choix et une frilosité malvenue. Il n’en fallait pas moins pour réveiller les visiteurs, malgré leur faible envie de s’aventurer dans le camp bleu. Yilmaz a fait parcourir un premier frisson à l’heure de jeu. Puis quand les Bleus se pensaient définitivement à l’abri, Kaan Ahyan s’est joué de Raphaël Varane pour égaliser à la 81e minute d’un coup de tête, pourtant une arme clairement identifiée de la formation du Bosphore.

Une grosse ambiance, pas de heurts, mais pas non plus de qualification pour les Bleus. Il faudra désormais assurer contre la Moldavie dans un mois, le 14 novembre au Stade de France. Une victoire et la bande à Deschamps sera de la partie. Pour la première place du groupe, il faudra désormais compter sur un faux pas de la Turquie. Mais l’essentiel serait ailleurs.

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